Jardiner au naturel avec les enfants

Le manuel pédagogique « Jardiner au naturel avec les enfants » vous permettra concevoir le jardin écologique de vos rêves en vous appuyant sur des activités pédagogiques pour les jeunes de tous âges.

Ce manuel a pour objectif de vous outiller pour emmener petits (et plus grands aussi !) au jardin.
Les auteur.rice.s en sont des animateur.rice.s jardin du réseau Graine Île-de-France qui accompagnent depuis de nombreuses années des projets jardins dans les écoles, les accueils de loisirs, en pieds d’immeubles et partout où se glisse un peu de verdure. Ils ont lâché la pioche pour le clavier, en vue de rédiger cet ouvrage pédagogique.

Que vous soyez animateur.rice, enseignant.e, parent.e ou éducateur.rice, ces pages constituent une véritable « boite à outils ». Issue d’expériences de terrain, elles vous permettent d’imaginer avec les enfants un espace potager, de partir à la découverte de la biodiversité, d’expérimenter, tester, faire pousser, d’observer et récolter au jardin.

De scientifiques à très ludiques en passant par une touche artistique, les activités proposées ont été testées (et approuvées) pour leur originalité et leur intérêt pédagogique. Sans être totalement clef-en main, ces nombreuses pistes vous mettront sur la voie de votre propre projet.

Lancez-vous et faites vivre cette aventure aux enfants !

  • Chapitre 1 : Une terre en bonne santé
  • Chapitre 2 : Quel temps fait-il ?
  • Chapitre 3 : Aménagements et bricolages au jardin
  • Chapitre 4 : Les outils du jardinier
  • Chapitre 5 : Les plantes aromatiques
  • Chapitre 6 : De graine en graines
  • Chapitre 7 : Histoire de bulbes
  • Chapitre 8 : Multiplier les plantes
  • Chapitre 9 : Jardiner au naturel
  • Chapitre 10 : Favoriser la biodiversité au jardin
  • Chapitre 11 : Petites et grosses bêtes du jardin
  • Chapitre 12 : Un verger au jardin
  • Chapitre 13 : Activités autour du jardin

Tarif

21 €

Auteur.rice.s

Anne Dieleman,
Nature & Société

Béatrice Hollande,
Conseil départemental du Val-de-Marne

William Roux,
Maison de l’environnement – Grand Paris Sud

Frédéric Drieux,
La Bergerie nationale

Johan Simon,
Les ateliers-nature, Ville d’Argenteuil

Illustratrice

Virginie Bréham


Partenaires

Fondation Placoplatre
Agence de la biodiversité
Maison de
l’environnement Grand Paris Sud
Fondation Nature et Découvertes
La Bergerie nationale
Groupe Burlat

Interview structure adhérente : Yann Bouilly, Yann Normandidf Pêche

Yann Bouilly

Yann Normandidf Pêche

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : Yann Normandidf Pêche ! Yann Bouilly, moniteur guide de pêche et nature, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

Je travaille en indépendant depuis janvier 2018. À la base, l’idée était de développer la pêche sur plusieurs secteurs. Mais en formation, j’ai découvert d’autres facettes du métier ! 

J’ai été en stage chez un guide de pêche qui fait des classes d’eau, et maintenant cela représente les trois quarts de mon activité. Je propose également des prestations avec les centres de loisirs, qui tournent autour de la pêche, mais durant lesquelles on découvre le fonctionnement du milieu aquatique (en partant du cycle de l’eau, des invertébrés, des poissons, avec comme finalité nos impacts sur ces petites bêtes et nos déséquilibres, pour finir en listant des choses simples que peuvent faire les enfants pour ne pas polluer…).

Pour les classes d’eau, nous travaillons sur 3 séances. Pour les animations pêche, ces sujets sont aussi abordés, mais c’est plus court ! Je fais également des écoles de pêche et de nature, sur toute l’année. Les jeunes viennent surtout pour pêcher dans ces cas-là, mais on commence toujours par présenter la réglementation, les milieux aquatiques, les espèces de poissons et d’oiseaux, leur nourriture selon les saisons… et ça dure toute l’année.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

J’interviens surtout dans les classes d’eau. La finalité est de sensibiliser les publics sur ce qu’ils ne connaissent pas et qui est juste à côté de chez eux, et l’impact que l’homme a sur ces milieux, avec les pollutions et les déchets notamment… 

Nous travaillons aussi sur les gestes écologiques en lien avec l’eau et les milieux aquatiques !

Comment avez-vous connu le Graine ?

Le guide de pêche chez qui j’ai réalisé un stage était un guide de Ris-Orangis, il m’a fait connaître le Graine.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le Graine IdF ?

Notamment pour tout ce qui est « réseau », pour voir ce qui peut se faire d’autre en EEDD…

Après avoir suivi la formation du Graine « Bienfaits de l’environnement sur la santé », j’ai commencé à monter d’autres animations sur la forêt et l’objectif de passer du temps dehors.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Comme je le disais, j’ai suivi la formation « Bienfaits de l’environnement sur la santé ». J’avais travaillé tout de suite dessus pour dessiner les lignes de ce que je voulais en faire ensuite ! Actuellement, j’en suis à l’étape communication.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Que ça tienne bon ! Dès que l’on est dans le milieu associatif, ce n’est pas facile de tenir dans le temps. Je souhaite que cela perdure et qu’il y ait peut-être un peu plus d’acteurs sur le terrain. Et que l’on multiplie les rencontres ! 

Vous pouvez retrouver le site internet de la structure juste ici : https://www.guidedepeche-yannbouilly-normandie-idf.fr/

Le Graine Île-de-France et la santé environnement

Le Graine Île-de-France et la santé environnement

Depuis 4 ans, sept formations pilotes ont été conçues de manière participative pour répondre au mieux aux besoins du terrain.

Dans le cadre du plan régional santé environnement PRSE4, le Graine Île-de-France est pilote de l’action 15.1 portant sur l’éducation à la santé environnement.

En 2025, de nouvelles formations seront conduites : le Graine IdF est à la recherche de trois villes pilotes !

Thématique : Les bienfaits de l’environnement sur la santé

Participant·e·s à la formation : Animateur·trices et éducateur·trices en lien avec les enfants et les familles

La nature nous fait du bien ! De nombreuses études montrent les bienfaits du contact avec la nature sur notre santé, tant physique que mentale. Les activités en extérieur, que ce soit en pleine nature, dans un parc urbain ou même un petit jardin, sont autant d’occasions de profiter de ces bienfaits. Toutefois, ces bienfaits dépendent des caractéristiques de l’environnement (qualité sanitaire des espaces, aménagements, végétation, etc.) mais aussi des perceptions, des activités exercées et des comportements individuels.

Cette formation a pour but de fournir aux animateur·trices des connaissances et des outils pratiques pour aider leur public (familles et enfants) à profiter pleinement des bienfaits de l’environnement sur la santé, notamment en les sensibilisant sur ce sujet.

La formation aura lieu dans la ville pilote sur 4 jours : 2 jours en juin-juillet 2025 puis 2 jours en novembre-décembre 2025. 🌷

Thématique : Changements climatiques et impacts sur la santé : mettre en action les habitants

Participant·e·s à la formation : Agents d’accueil, d’état civil, espaces verts, animateur·trices et tout autre agent en lien avec les habitant·es adultes

Le changement climatique fait l’objet d’un consensus scientifique fondé sur les rapports successifs du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) dont le dernier a été publié en mars 2023. Les activités humaines provoquent des perturbations dangereuses et généralisées dans la nature : aléas dus aux vagues de chaleur, tempêtes, sécheresses et inondations qui ont des conséquences de plus en plus importantes sur la santé des populations, en particulier les plus vulnérables. Les villes d’Île-de-France sont particulièrement impactées par les vagues de chaleur dont la fréquence et l’intensité s’amplifient avec des impacts sanitaires préoccupants puisqu’une surmortalité touche les personnes vulnérables en période de canicule. Des solutions d’atténuation (lutter contre les causes) et d’adaptation (lutter contre les conséquences) au changement climatique existent et peuvent être mises en œuvre aux différentes échelles (territoire, aménagement et bâtiment) par les collectivités, les collectifs de citoyens ainsi que les citoyens eux-mêmes.

Cette formation de 2 jours consécutifs s’adresse aux agents des collectivités en lien avec le grand public afin de leur donner la capacité de transmettre des messages de prévention santé aux habitants, liés aux effets du changement climatique, adaptés à la spécificité de leur territoire et favorisant une “mise en action des habitants”. Cette formation utilise des méthodes ludiques et participatives afin de favoriser l’intelligence collective du groupe.

La formation aura lieu dans la ville pilote sur 2 jours en juin-juillet 2025. 🌷

Thématique : Éviter les polluants : Améliorer sa santé même en situation de précarité

Participant·e·s à la formation : Travailleurs sociaux, animateur·trices, professionnel·les de santé et tout autre agent en lien avec les adultes en situation de précarité

De nombreuses études ont mis en évidence l’impact de notre environnement intérieur sur notre santé (troubles de l’attention, autisme, allergies, obésité…). Les médecins et autres acteurs de santé alertent également quant à la vulnérabilité de certains publics : enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes, publics précaires… À l’heure où les européens passent plus de 80 % de leur temps dans des espaces clos et pollués, cette formation a pour premier objectif de vous rendre acteur de votre santé en vous permettant d’obtenir les clés indispensables pour agir sur votre environnement intérieur (principalement sur les polluants chimiques).

Cette formation pensée pour les travailleurs sociaux se déroulera en toute bienveillance, de manière participative et sans jugement.

La formation aura lieu dans la ville pilote sur 2 jours en novembre-décembre 2025. 🌷

Conditions

Avec la commune pilote, le Graine Île-de-France identifiera les agent·es qui pourront sensibiliser les publics à la santé environnement. Cette action peut concerner des services très divers, qui pourront travailler ensemble dans ce projet : enfance, loisirs, jeunesse, sports, espaces verts, police municipale, état civil, événementiel, accueil mairie…

Les coûts de la formation sont partiellement pris en charge par le Graine Île-de-France, grâce aux financements de l’ARS Île-de-France et de la DRIEAT. Une participation sera demandée à la ville pilote de :

  • 6 000 € pour la formation de 4 jours (Bienfaits de l’environnement sur la santé)
  • 3 500 € pour les formations de 2 jours (Changements climatiques et Éviter les polluants)

Vous souhaitez participer au projet ? Contactez paula.bruzzone@graine-idf.org

Interview structure adhérente : Emelyne Tacheau, Objectif Terre 77

Emelyne Tacheau

Objectif Terre 77

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : Objectif Terre 77 ! Emelyne Tacheau, coordinatrice de l’association, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

L’association Objectif Terre 77 est née en 2005. Au départ, l’idée était de faire de la formation pour les particuliers autour de l’agroécologie, la permaculture, la vie du sol, etc.

Puis, nous avons développé d’autres activités respectueuses du vivant, de l’environnement et des humains. Nous avons étendu le champ d’action, en partant du jardin et de l’observation de la nature pour aller vers le corps et le mouvement, via des activités de relaxation et de gestion des émotions.

Nous proposons aussi le thème « Créer et faire soi-même », via des activités manuelles et artistiques, ainsi que « Le monde et nous » qui fait réfléchir sur le monde qui nous entoure, via des activités de philosophie par exemple.

Nous travaillons avec des particuliers (journées d’initiation), des centres sociaux, des prisons, des EHPAD, ainsi que des établissements scolaires et périscolaires (à partir de la maternelle).

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Toute notre activité tourne autour de l’éducation à l’environnement et du mieux-être. Il y a le jardinage et la nature, mais aussi : Que faire avec ces ressources et comment le faire de façon respectueuse du vivant ? Comment se mettre en lien avec nous-même, les autres et la nature ?

Nous sommes basés au Châtelet-en-Brie, mais nous intervenons dans toute la Seine-et-Marne, surtout dans le Sud.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Nous n’avons pas vraiment mené d’action avec le Graine, mais nous avons profité d’offres de formation : j’ai suivi des formations sur le jardinage auprès des enfants, et l’une des adhérentes et intervenantes d’Objectif Terre 77 a travaillé avec le Graine sur le thème de la Santé et de l’environnement.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Pour l’instant, conserver ce qu’il se passe actuellement : l’offre de formation, les temps d’échanges sur des thématiques définies… C’est vraiment pour cela que le Graine nous intéresse. Il nous est aussi arrivé de trouver des partenaires grâce au réseau, par le biais de transmissions d’Appels à projets.

Est-ce qu’il y a une actu de votre structure que vous souhaiteriez partager avec le réseau ?

Depuis 2 ans, nous travaillons avec le Département de Seine-et-Marne pour animer les espaces naturels sensibles, via des animations gratuites pour les participant·es : botanique, relaxation, activités manuelles, etc. Ce sont des ateliers ouverts à tous·tes pour certains, d’autres sont réservés aux publics porteurs de handicap.

Objectif Terre 77 est en train de se diriger aussi vers les entreprises qui souhaitent sensibiliser les salariés. Nous voulons rendre nos activités assez pointues pour que cela corresponde aux besoins des entreprises. Nous travaillons sur-mesure avec tous nos partenaires. Sur notre site, nous avons un descriptif de tous nos domaines de compétences, et nous coconstruisons avec nos partenaires selon ce dont ils ont besoin.

Vous pouvez retrouver le site internet de la structure juste ici : https://objectifterre77.org/accueil/

Interview structure adhérente : Paula Bruzzone, Sciencis

Paula Bruzzone

Sciencis

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : Sciencis ! Paula Bruzzone a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

Nos activités ont évolué depuis la création de Sciencis en 2022 : aujourd’hui nous nous positionnons en tant que société de conseil accompagnant des acteurs publics et privés dans le domaine des sciences et du développement durable. Nous les accompagnons dans leur transition écologique par la mise en lien avec des acteurs de la recherche. Nous travaillons aussi bien avec des associations qu’avec des collectivités territoriales et des entreprises, en mettant en place des projets. Cela peut aussi concerner l’animation d’ateliers pour des publics aussi bien jeunes qu’adultes, sur tous types de thématiques liées aux sciences. Ces activités d’animation prennent place dans des classes, des maisons de quartier, des centres sociaux, ainsi qu’en entreprise où nous sensibilisons les salariés en utilisant des outils existants type fresque du climat ou atelier 2tonnes auxquels nous sommes formés ou bien avec nos propres outils. On aimerait à l’avenir développer des actions de science participative auprès des entreprises. Nous nous associons avec des universités et des établissements de recherche pour que la sensibilisation à l’environnement des salariés des entreprises passe aussi par une découverte et une implication citoyenne dans la recherche. Sciencis possède également un volet important dédié au conseil. Cela passe par le développement de formations sur la santé-environnementale avec le Graine IdF, l’accompagnement de plusieurs universités autour de la valorisation de la recherche, pour la mettre en lien avec un public éloigné.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Beaucoup de nos thématiques d’intervention sont en lien avec l’environnement car on le traite sous plein de formes différentes : biodiversité, santé environnement, déchets, alimentation… La santé environnement est une expertise particulière car après mes études d’écologie j’ai démarré ma carrière dans la mise en réseau des acteurs de la recherche en santé-environnement. Notre action sur cette thématique passe donc par le développement de formations, l’accompagnement et la mise en lien avec les acteurs. Sur les actions davantage pédagogiques, les interventions sur le thème de l’EEDD sont principalement ponctuelles, nous n’intervenons pas dans des classes toute l’année mais seulement lors d’évènements. 

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Le Graine IdF a développé en 2023 une action en santé-environnement avec la CPAM du Val-de-Marne sur proposition d’une autre adhérente. Le Graine IdF a alors réalisé un appel aux adhérents auquel Sciencis a répondu, ce qui nous a permis de mettre en place une petite action de sensibilisation en santé-environnement dans ce cadre, à destination d’un très jeune public et de leurs parents. C’était enrichissant car ça nous a permis de réfléchir à la manière de toucher les adultes au travers d’une activité pour leurs jeunes enfants. C’était donc intéressant en termes d’innovation et de recherche pédagogique, qui sont au cœur de la philosophie de Sciencis. Nous souhaitons créer des choses qui n’ont pas encore été faites, et venir là où il y a un besoin un peu particulier, en complément de ce que font d’autres acteurs mais avec toujours une part d’innovation.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Je souhaite que le Graine IdF fédère plus d’acteurs, que le réseau soit plus important, car la région est bien plus riche en structures de l’EEDD. Je souhaite que le Graine IdF touche plus largement les acteurs à l’environnement et qu’il devienne une référence de l’éducation à l’environnement. Je souhaite également que le Graine IdF développe davantage de projets rassemblant ses adhérents, comme celui mis en place avec les lycées écoresponsables de la région.

Vous pouvez retrouver le site internet de la structure juste ici : https://www.sciencis.fr/

Kit « Traces & Empreintes » : A la découverte des traces d’animaux

Kit « Traces & Empreintes » : A la découverte des traces d’animaux

Observer la nature, c’est aussi apprendre à lire les indices qu’elle nous laisse. Le Kit « Traces & Empreintes »,conçu par Atelier Nature et Territoires en partenariat avec l’association Au Pays des Traces, invite petits et grands à se glisser dans la peau d’un naturaliste en herbe.

Un outil ludique pour explorer la faune

À travers ce kit pédagogique, les enfants dès 6 ans, mais aussi les adultes curieux, développent leur sens de l’observation et leur compréhension du monde animal. Empreintes dans la boue, marques sur les arbres, restes de repas ou plumes égarées : chaque trace raconte une histoire et permet de reconstituer le passage d’un animal.

Ce kit comprend :

  • Une bâche illustrée avec des motifs représentant des traces d’animaux
  • Un jeu de 33 cartes d’animaux à placer sur la bâche
  • Deux clés d’identification simplifiées pour apprendre à reconnaître et partir en balade
  • Un livret d’activités pour guider les animations et les explorations

Cette approche pédagogique est soutenue par le Jane Goodall Institute France. Ce kit s’inscrit pleinement dans la démarche de sensibilisation et d’éducation du programme Roots & Shoots du Jane Goodall Institute France, qui encourage les jeunes générations à devenir des acteurs de la protection de la nature. Une partie des recettes de ce kit est reversée pour soutenir leurs actions positives.

Lien vers la vidéo Youtube

Porte ouverte au Département du Val-de-Marne – les jardins pédagogiques dans les cours de collèges

Porte ouverte au Département du Val-de-Marne – les jardins pédagogiques dans les cours de collèges

Le jeudi 20 mars, le Graine IdF et le Département du Val-de-Marne ont co-organisé une porte ouverte pour les adhérent·es du réseau ! Nous avons rassemblé collectivités et associations pour parler des problématiques liées aux jardins pédagogiques dans les cours de collèges.

Nous avons été accueilli par Caroline Vickridge, référente sensibilisation environnementale à la Direction des Espaces Verts et du Paysage au Département du Val-de-Marne. Cette journée a débuté par un état des lieux des jardins pédagogiques existants dans les collèges du Val-de-Marne. Puis, il a été l’occasion de se rappeler l’importance des jardins : renforcer la résilience contre les effets du dérèglement climatique, favoriser l’accueil de la biodiversité, promouvoir la santé environnementale, etc. !

Pour poursuivre cette matinée, nous avons eu l’opportunité de visiter le jardin pédagogique du collège Samuel Paty et échanger avec son référent Nicolas Morel et une élève de 5ème impliquée dans son activité.

Enfin, l’après-midi, nous avons dans un premier temps réfléchi à notre jardin pédagogique idéal. Puis dans un second temps, nous avons effectué un « World Café » (processus créatif qui facilite la discussion et le partage de connaissances). Cet atelier nous a permis de nous questionner sur différentes problématiques concernant les jardins pédagogiques : créer un engagement pérenne, réaffirmer les objectifs pédagogiques, sortir du jardin strictement potager et tendre vers des jardins réservoirs de biodiversité…

Tout le long de cette journée, de nombreuses idées ont émergé et les échanges ont été fructueux !

Interview structure adhérente : Benjamin Burguet, AGRENABA

Benjamin Burguet

AGRENABA

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : AGRENABA ! Benjamin Burguet, animateur nature, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

AGRENABA est l’acronyme d’Association Gestionnaire de la REserve NAturelle de la BAssée. C’est une association loi 1901, créée en avril 2002 quelques mois avant le décret de création de la Réserve. Nous sommes sur le sud Seine-et-Marne, au bord de la plus grande réserve naturelle nationale d’Île-de-France, dans un contexte de zone humide avec pas mal de forêts alluviales mais également des zones ouvertes. C’est une grande réserve, qui s’étend sur le territoire de 7 communes. Lors de la signature de ce décret, il a été décidé que l’association serait encadrée par des élus du territoire, ce qui fait que notre présidence et plus généralement notre Conseil d’Administration est orienté autour de ces enjeux. La volonté a été formulée aux alentours de 2014 de proposer des actions d’animation, et cela a bien fonctionné. Un recrutement a été mis en place en 2017 et quelqu’un a ainsi développé ce volet animation autour de la réserve. Aujourd’hui, nous proposons des animations scolaires durant lesquelles nous accueillons les enfants à la journée ou sur une demi-journée. Nous avons pour cela aménagé deux sentiers pédagogiques, nous nous occupons de 2 mares communales et bénéficions également d’un observatoire ornithologique. Nous avons, pour ces animations, un partenariat avec l’Office de Tourisme de Provins et également avec la Communauté de Communes du Bassée Montois. Durant ces temps avec des classes, qui peuvent durer de 2h30 à 6h, il est possible d’aborder des thématiques très variées autour des plantes, des mammifères, des invertébrés aquatiques, de ceux de la prairie, mais aussi de l’ornithologie, du jardin…

Nous réalisons des animations auprès d’écoles dans un rayon de moins de 30 à 50 kilomètres. Parfois, de manière très anecdotique, nous recevons des demandes d’écoles venant d’un peu plus loin, du nord Seine-et-Marne, de l’Yonne, parfois de l’Essonne, qui nous identifient comme structure pratiquant l’EEDD. Pour l’année 2023-2024, nous avons réussi à sensibiliser 1041 élèves (quasiment 1500 l’année d’avant !) et 1200 personnes lors d’animations grand public. En ce qui concerne le grand public d’ailleurs, on a surtout notre programme d’animations sur lequel nous proposons une quinzaine d’animations variées à l’année. On ne mobilise pas forcément beaucoup de personnes par ce biais-là, car on limite généralement à 15 participant(e)s, mais on a tout de même des gens qui viennent de région parisienne, plus ou moins proches de Paris.

Et à côté de cela, on répond à des demandes de prestation assez diverses : festivals, forum santé et bien-être, accueil de loisirs, relai petite enfance avec des assistantes maternelles… Pour certains partenaires nous réalisons des interventions très ponctuelles, mais pour d’autres nous établissons des projets sur l’année. C’est notamment le cas avec un établissement public médico-social, un EHPAD et des espaces de vie sociale. Nous sommes également en échanges avec Provins au nord et avec Bray-sur-Seine au sud, où il y a les bureaux de la communauté de communes alentour, ce qui permet d’être bien identifié localement. Nous développons vraiment tout un volet de notre plan de communication visant à développer notre ancrage territorial. Vu que nous sommes actuellement en train de refondre notre plan de communication et d’animation, et que nous avons été encouragés en ce sens par un de nos clients, nous essayons de développer la possibilité de répondre à des demandes spontanées de particuliers ou d’équipes. On ne voudrait pas être contactés par de grosses entreprises qui désireraient se servir de nos actions pour verdir leur image, mais plutôt proposer des animations de cohésion pour des petites équipes d’une dizaine de personnes, des petites choses à la croisée du coopératif et du compétitif, avec des objets à créer et de la connaissance naturaliste imbriqués de façon ludique.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Ce sont des questions qui nous apparaissent petit à petit. Nous proposons des animations variées sur une grande diversité de groupes taxonomiques et de concepts pour ce qui est des animations naturalistes mais nous ne sommes pas une structure très compétente en terme de développement durable. En tant que structure gestionnaire d’une réserve naturelle nationale, nous sommes vraiment davantage axés sur l’environnement, la biodiversité et les milieux. Il nous arrive donc par conséquent de proposer des animations qui nous permettent d’aborder des notions autour des déchets et de la pollution de l’eau ou de la pollutions lumineuse malgré tout. On essaie de développer les différentes approches pédagogiques et nos thématiques tournent autour de la biodiversité. Bien souvent, les écoles nous rendent visite car cela permet de découvrir de nouvelles choses, dans un nouveau lieu, préservé et ces animations tournent bien souvent autour de quelques thématiques bien identifiées et rodées. Nous proposons également de nous rendre directement à proximité des écoles afin de faire découvrir la biodiversité de proximité ou au sens large sous forme d’ateliers alternant temps en intérieur et en extérieur, aux abords des écoles ? Notre catalogue d’animations s’articule notamment autour de 14 thématiques mais nous discutons également avec le personnel enseignant des volontés, des bases qu’ont les élèves et des éventuelles réinvestissements possibles en classe, par la suite.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Nous nous sommes pas mal appuyé sur le Graine IDF pour relayer nos offres d’emploi et pour identifier des projets sur lesquels nous pouvions peut-être nous investir. Je suis arrivé dans l’association il y a 4 ans, et il ne reste actuellement qu’une personne de l’équipe qui était là à mon arrivée. On s’est aussi investis dans le Graine pour des temps de partage collectifs, tels qu’une « journée jeux » qui avait été organisée par Clément il y a un ou deux ans. J’avais également fait une formation avec l’association Communerbe autour des plantes dites « utiles », de leurs usages et de la vannerie sauvage.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Spontanément, je visualise le Graine comme un système central qui rayonne, une structure qui peut avoir un regard global, pourrait répondre à nos interrogations à large échelle, et qui propose un panel d’offres de formation. Il y a beaucoup de moments de formation, de discussion, d’échanges qui ne sont pas faciles à mettre en place et pour lesquels je peine à me positionner. Mais il y a également plein de petites formations qui seraient intéressantes à faire. L’idée serait de se dire qu’il y a des structures qui ont des compétences et un environnement acquis qui pourraient être transmis au cours de moments de visio ou d’un moment en présentiel, sans que ça nécessite de la préparation. Par exemple nous, nous avons des animations autour de l’ornithologie, de la cuisine de plantes sauvages, de la vannerie, etc. L’idée serait de proposer gratuitement aux adhérentes et adhérents de participer à ce genre de choses. Le truc qui bloque c’est la disponibilité, car les dates doivent correspondre à tout le monde.

Je trouve qu’il serait pertinent de proposer une « formation » ou un moment de partage sur les approches et techniques en animation nature. Nous avons repensé et refait nos catalogues d’animations récemment dans lesquels nous avons également intégré les ODD (Objectifs de Développement Durable) dont les établissements scolaires doivent se rapprocher, et nous avons identifié des points clefs correspondant aux attentes des programmes scolaires.

C’est assez frustrant car je remarque que le Graine s’active énormément pour proposer des choses variées pouvant correspondre au plus grand nombre de cas de figure mais il est difficile de correspondre spécifiquement aux attentes. Les enfants, les jeunes, sont assez difficiles à canaliser et mobiliser sur des apports pédagogiques bruts et des consignes un peu nouvelles pour elles/eux depuis 4-5 ans. J’ai l’impression d’un peu tourner en rond dans ce que je propose et je pense qu’il manque aussi peut-être des temps de partage simples sur les pratiques, sur ce qui fonctionne ou non et du brainstorming. Le fait de réfléchir à plusieurs, de se répondre et de pouvoir échanger est un aspect très stimulant du travail en équipe et qui peut manquer lorsqu’on se retrouve à 1 ou 2 animateur.ice par structure. Je cherche donc comment faire pour prendre du recul et remettre en perspective les propositions par rapport aux attentes et à la capacité de concentration des enfants lors de ces activités nature. J’aimerai voir comment intégrer davantage de ludique dans ma pratique et comment disposer de temps de réflexion générale afin notamment de mettre en perspective les actions menées.

 

Vous pouvez retrouver le site internet de la structure juste ici : https://reserve-labassee.fr/

Interview structure adhérente : Laurent Senftleben, Ville de Colombes

Laurent Senftleben

Ville de Colombes

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : la Ville de Colombes ! Laurent Senftleben, responsable du service Écologie Urbaine de la ville, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

Le service Écologie urbaine de la ville de Colombes a en charge plusieurs grandes missions : l’éducation à l’environnement, la connaissance, la préservation et la gestion de la biodiversité (sciences participatives, gestion écologique …), le développement de l’agriculture urbaine (potagers pédagogiques, Jardins partagés, permis de végétaliser…) et un dernier volet sur la veille environnementale (bruit, antennes relais, climat-énergie…).

Nous sommes 14 agents issus de filières techniques, administratives et d’animation à œuvrer, à différents niveaux, en faveur de la transition écologique. Mon service s’appuie sur 3 éco-sites dont la gestion et l’animation que nous y pratiquons en font des outils d’éducation à l’environnement privilégiés. Ces lieux sont assez complémentaires :

  • Le Centre Nature est un jardin pédagogique, écologique créé en 1936 sous l’impulsion du front populaire. Il constitue un patrimoine culturel et environnemental important pour la ville,
  • La Coulée Verte, créée en 1995 puis complétée par une deuxième tranche en 2006 est un corridor écologique urbain, classé espace naturel sensible.
  • La Prairie du Moulin Joly regroupe des zones de prairies, de récupération des eaux pluviales, de bosquets, d’éco-pâturage et d’agriculture urbaine (jardins partagés, petite ferme…).

Nous travaillons avec tout type de public, à savoir le grand public, les scolaires, les accueils de loisirs, les intergénérationnels et les publics en situation de handicap, avec lesquels nous menons des chantiers nature et des projets de jardins partagés. En plus de ces missions, le service a vocation à infuser les questions d’écologie au sein des différents services et projets de la ville. L’éducation à l’environnement est également menée en interne avec les différents services lorsque nous proposons notre vision écologique de l’espace public (mise en place de nichoirs, de composteurs, de jardins participatifs, permis de végétaliser…). Plusieurs nouveaux projets sont portés par l’aménageur EcoUrbain qui me convie à des réunions de travail pour créer la ville de demain, plus résiliente et écologique. Je travaille aussi beaucoup avec l’EPT Boucle Nord de Seine sur la réalisation d’un plan nature, des ateliers d’agriculture urbaine, le Plan Climat Air Energie, les études sur la surchauffe urbaine…

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Il y a une vraie culture de l’éducation à l’environnement à Colombes, notamment dans les écoles et on ne peut répondre qu’à 70% de la demande des scolaires malgré une équipe de 6 éco-animateurs. Cela est en partie lié à l’histoire du Centre Nature qui a été géré par des enseignants pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, on distribue un programme pédagogique, auprès des enseignants qui peuvent candidater à une thématique de leur choix. On peut proposer des séances de jardinage, de sciences participatives, d’observation du cycle des saisons, de Développement Durable, du bien-être animal, des oiseaux, des insectes…

Nous créons également un programme semestriel d’animations grand public :

On anime notamment des soirées chauve-souris, les journées du patrimoine, la fête de la biodiversité, des sciences participatives, des cours de jardinage et de compostage, qui sont ouverts à tous les habitants les week-ends ou les mercredis.

L’éducation à l’environnement c’est notre ADN, la raison d’être du service !

Toutes ces actions se passent sur nos éco-sites, dans certains squares et dans les écoles, mais la mairie aimerait étendre les pratiques de gestion et d’animation mises en place sur d’autres espaces de la Ville.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Dès que j’ai pris le poste de chef de service en 2011, j’ai souhaité que nous adhérions au Graine IdF mais à partir de 2016, nos missions se sont multipliées et nous avons eu des difficultés à consacrer du temps au Graine. Au départ on avait réussi à participer à la vie du réseau. On avait notamment fait un super évènement en 2014. Il s’agissait d’une journée d’échanges sur les approches artistiques dans l’éducation à l’environnement au Centre Nature. Lors de cette journée, on avait reçu de nombreux adhérents. C’est, selon moi, la collaboration la plus marquante qu’on ait eu avec le Graine IdF. On avait une centaine d’adhérents qui étaient passé sur la journée. On avait notamment organisé des groupes de travail, du green graffiti, des contes sonores…

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Mes animateurs sont ceux qui ont le plus vocation à venir sur les journées d’échanges du Graine, mais il y a aussi des offres de l’ARB et c’est difficile de se rendre partout. Le Graine est encore identifié comme un réseau assez associatif, ce qui fait qu’on aborde peut-être trop peu les problématiques des structures publiques d’EEDD. Un souhait de ma part serait donc que le réseau aborde davantage des enjeux et des sujets qui s’approchent plus du contexte des collectivités.

Je pense également qu’il faudrait réussir à travailler sur les nouvelles questions telles que celles de l’agriculture urbaine, avec un appui technique notamment sur la pollution des sols. J’aimerais aussi que nous ayons la possibilité d’avoir un réseau partagé dans lequel nous déposerions des documents, des exemples de conventions, des méthodologies, des préconisations, des fiches projets…

Par ailleurs, il y a la thématique de la condition animale qui s’est notamment invitée lors des dernières élections municipales. C’est également une question d’éducation à l’environnement émergente, tout comme la santé environnementale.

Les difficultés de mobilités sont également un frein à la participation aux actions du réseau. Le format des visioconférences peut être intéressant lorsqu’on a une charge de travail importante. Dans la fonction publique il existe le principe de mutabilité qui amène les collectivités à s’adapter à l’évolution de la société, des techniques de communication, des besoins des administrés… au changement. On peut souhaiter au Graine d’être toujours dans la mutabilité, l’ouverture et l’attention portée au changement.

 

Vous pouvez retrouver le site internet de la structure juste ici : https://www.colombes.fr/

Interview structure adhérente : Matthieu Cwieczak, Planète Sciences Île-de-France

Matthieu Cwieczak

Planète Sciences Île-de-France

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : Planète Sciences Île-de-France ! Matthieu Cwieczak, chargé de communication de la structure, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

Planète Sciences Île-de-France est une association de diffusion de la culture scientifique fondée en 1983. Nous intervenons autour de la grande couronne d’Île-de-France, à savoir la Seine-et-Marne, l’Essonne, le Val d’Oise et les Yvelines. Nous diffusons la culture scientifique auprès des jeunes de 8 à 25 ans, dans les établissements scolaires, les accueils de loisirs et les évènements tous publics. Nos actions scientifiques sont centrées autour de cinq thématiques : l’archéologie, l’astronomie, l’environnement, l’espace et la robotique.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Au sein de la thématique environnement, nous traitons les sujets du changement climatique, des gestes écologiques, des écosystèmes, du cycle de l’eau,… c’est assez varié. Nous réalisons les ateliers directement dans les classes, et choisissons celui que nous allons mettre en œuvre en fonction du projet mis en place avec l’enseignant. Parfois, nous emmenons les enfants sur des sites pour leur faire découvrir leur environnement avec sa faune et sa flore. On leur explique la chaine alimentaire, la saisonnalité des germinations et floraisons, les différents biomes, ils observent les espèces animales et végétales. On essaye de faire en sorte que les jeunes expérimentent par eux-mêmes en observant et en testant leurs hypothèses. Nous pensons que c’est de cette façon que l’apprentissage est le plus efficace.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Essentiellement entre 2012 et 2021 nous avons été formateurs pour des modules proposés par le Graine IdF.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Nous n’avons pas de suggestions particulières à faire, nous sommes satisfaits d’être adhérents du Graine Île-de-France ! 

Vous pouvez retrouver le site internet de la structure juste ici : https://www.planete-sciences.org/iledefrance/

Interview structure adhérente : Anne Didier-Pétremant, De mon assiette à notre planète

Anne Didier-Pétremant

De mon assiette à notre planète

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : De mon assiette à notre planète ! Anne Didier-Pétremant, fondatrice et directrice de la structure, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

J’ai créé l’association De mon assiette à notre planète il y a 20 ans. L’idée de départ était de faire le lien entre notre alimentation et plus largement l’environnement, puisque dans le nom de l’association il y a « MON assiette » et « NOTRE planète ». Mon ambition était également de rendre les élèves acteurs de leur alimentation. Aujourd’hui, j’interviens dans le champ de l’éducation à l’alimentation durable et au goût, de la crèche à la maison de retraite, auprès de tous publics donc, et de trois manières différentes. Tout d’abord, par le biais d’une activité de conseil, que j’exerce essentiellement auprès de la restauration collective. Secondement par une activité de formation. Je suis formatrice, notamment pour le CNFPT, sur les sujets du gaspillage alimentaire et de l’éducation au goût, qui sont des leviers pour accélérer la transition alimentaire nécessaire pour répondre aux défis du changement climatique. Enfin, ma troisième activité consiste en des interventions, surtout en milieu scolaire, au travers de projets de réduction du gaspillage alimentaire, d’économie circulaire et d’éducation au goût. Par ailleurs, j’interviens également auprès du grand public, lors d’évènements autour de la transition écologique et de l’alimentation durable.

J’ai également été co-fondatrice, en 2016, d’Excellents Excédents, une entreprise sociale qui redistribue les excédents de la restauration collective à des associations de solidarité. J’ai ainsi commencé à travailler sur les sujets de la précarité alimentaire, d’accès à l’alimentation, de justice alimentaire et de pouvoir d’agir des personnes en situation de précarité. J’anime des ateliers de cuisine, d’échanges de pratiques et de savoirs avec des personnes en situations de vulnérabilités économiques et sociales.

Le sens de mon engagement est d’accompagner les personnes vers une transition alimentaire pour une alimentation favorable à la santé, plus respectueuse des hommes et des femmes qui la produisent, plus respectueuse de l’environnement et accessible au plus grand nombre. C’est vraiment stimulant et engageant dans le contexte actuel. 

Quelles actions EEDD menez-vous ?

L’éducation à l’alimentation durable et au goût est liée à l’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD). Dans un projet d’éducation à l’alimentation on aborde inévitablement les questions de santé des sols, les impacts des pratiques alimentaires sur la biodiversité, l’eau, l’air, le climat. Le gaspillage alimentaire est d’ailleurs le reflet d’une moindre valeur accordée aux aliments et à l’alimentation en partie parce que le mangeur s’est distancié de la terre et de la nature, du vivant au sens large. « One health », une seule santé des hommes, des animaux et de l’environnement !

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Je suis intervenue dans le cadre d’un projet de lutte contre le gaspillage alimentaire que le Graine à mené pour EST ENSEMBLE, en Seine-Saint-Denis. C’était un projet coordonné par Clément Charleux, alors animateur réseau du Graine, dans lequel intervenaient également deux autres structures du Graine Île-de-France, PikPik et Planète Sciences. Il avait pour objectif d’accompagner les équipes pédagogiques et de restauration d’établissements scolaires à réaliser un diagnostic du gaspillage à la cantine puis à mener des actions correctives. J’avais insufflé une approche d’éducation au goût dans ce projet, car l’éducation au goût est un levier incontournable des projets de lutte contre les pertes et gaspillages. Et ça marche ! Par exemple, des ateliers de découverte, avec les 5 sens, de la betterave, laquelle avait été fortement gaspillée par les convives, ont permis de réduire de 50% le taux de gaspillage de cette entrée, d’augmenter le taux de prise de 30% et, surtout, de permettre aux élèves éco-délégués engagés dans le projet de se régaler et de devenir de véritables ambassadeurs de ce légume souvent mal aimé en restauration collective.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Je rêve d’un plus large engagement des institutions dans l’éducation à l’environnement et au développement durable car les besoins sont immenses, il faut « embarquer » largement tous les publics, et pour se faire, renforcer la sensibilisation, la formation et le pouvoir d’agir des personnes. Je pense également qu’il y a matière à développer tout d’abord l’interconnaissance puis, sûrement, dans un second temps, les projets coopératifs entre les acteurs de l’EEDD et les acteurs de l’éducation au goût et à l’alimentation durable, notamment dans le cadre de projets de santé environnement. A l’ANEG, l’Association Nationale pour l’Education au Goût dont je suis administratrice, de nombreuses structures articulent éducation au goût à l’alimentation durable et éducation à l’environnement.  

Vous pouvez retrouver le site internet de la structure juste ici : https://www.assiette-planete.fr/actus/