Yann Chapin
LAB3S
Chaque année, le GRAINE IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est Le LAB3S qui rejoint le réseau.
Yann Chapin, directeur de l’association, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du GRAINE.
Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Yann Chapin, je suis le directeur de l’association LAB3S (Sols, Savoirs, Saveurs). Le LAB3S est association qui a été cocréée par des collectivités territoriales ; des instituts de recherche et des acteurs de l’économie sociale et solidaire dans le but de travailler sur le lien entre la recherche scientifique et les autres acteurs pour monter des projets communs qui puissent être des solutions aux problématiques de la transition écologique.
Comment avez-vous connu le réseau du GRAINE Ile-de-France ?
J’ai connu le GRAINE Île-de-France lors du précédent poste que j’ai occupé au sein d’une structure qui produisait des revues pédagogiques et qui avait fait un numéro sur l’éducation à l’environnement.
Quelles actions EEDD menez-vous ?
Les actions sont multiples.
De façon globale, nous travaillons autour de l’écologie urbaine (agriculture urbaine, sols) et de l’alimentation (de la fourche à la fourchette).
Nous sommes situés à Bondy, nous sommes une sorte de mini cité des sciences made in Bondy. Nous travaillons sur un site de l’institut de recherche et développement (IRD) et sommes donc en lien avec une communauté de chercheurs scientifiques. Nous nous reposons sur cette collaboration pour créer des animations qui prennent la forme d’ateliers. Nous disposons également d’un jardin pédagogique comme support de nos animations.
Nous accueillons les jeunes comme les adultes.
Nous sommes également en train de mettre en place un parcours pédagogique (sous forme de panneaux) sur les thématiques des sols, des services écosystémiques du ver de terre, de la question de biodiversité. Il y aura 9 panneaux d’ici fin décembre pour que le support du jardin soit complet.
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?
Nous animons nous-même un réseau d’acteurs autour de l’agriculture urbaine et l’alimentation durable, et la question du réseau est dans notre ADN. Nous souhaitons donc faire réseau pour tout ce que cela peut apporter (interactions, projets réseaux).
Aussi, même si nous faisons beaucoup de sensibilisation, ce n’est pas vraiment notre métier premier. Nous sommes donc dans l’envie de nous mettre en lien avec les professionnels du secteur.
Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?
Pour 2030, je souhaite que l’éducation à l’environnement soit généralisée dans toutes les sphères, que ce soit aussi bien au niveau de l’éducation populaire qu’au niveau de l’éducation nationale.