Juliette Ferreyrolles
La Brie des jardins
Chaque année, le Graine Île-de-France accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est
La Brie des jardins qui rejoint le réseau.
Juliette Ferreyrolles, chargée de développement de l’association, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du Graine Île-de-France.
Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Juliette Ferreyrolles. Je fais partie de La Brie des jardins depuis 2019. Depuis un an, je suis en charge de développer les interventions extérieures en EEDD avec Agathe Salmon, la présidente de l’association.
Je suis une ancienne travailleuse sociale. Suite à une reconversion professionnelle, je suis devenue herboriste. C’est par l’intermédiaire de la formation que j’ai suivi que j’ai découvert la botanique, qui m’a ouvert les yeux sur la nature qui m’entoure. J’ai donc décidé de m’orienter vers la transmission de cette beauté. Je suis aussi formée en permaculture et en jardinage au naturel.
L’association La Brie des jardins s’est créée en 2018. Des passionnés de jardinage qui organisaient depuis 10 ans un troc de plantes ont décidé de se formaliser en association. Nous sommes situés en Seine et Marne. L’objectif principal de l’association est la préservation de la biodiversité. Notre leitmotiv : Le jardin comme corridor de la biodiversité.
Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?
C’est moi qui en ai parlé à l’association car il y a quelques années, quand je cherchais des formations qui puissent me donner des outils ou me faire réfléchir sur l’EEDD, je suis tombée sur le GRAINE. Je me suis inscrite à la Newsletter générale et à force de les lire, je me suis dit que ce serait dommage de pas intégrer le réseau. J’en ai donc parlé au bureau qui était enthousiaste à l’idée de rejoindre le réseau.
Quelles actions EEDD menez-vous ?
Nous menons plusieurs types d’actions :
- Pour les adhérents et le grand public, nous organisons des ateliers, des conférences, des balades tout au long de l’année, une à deux fois par mois. Chaque année, nous travaillons autour d’un thème. Cette année : l’art à portée de jardin.
- Pour les enfants ou les publics sociaux, nous proposons des ateliers, des « classes vertes »sur une semaine ainsi que des accompagnements sur le long terme dans la mise en place d’espaces de biodiversité dans les écoles.
L’objectif est de permettre à chacune et chacun de créer un lien avec la nature en l’observant, en comprenant son fonctionnement.
Les rencontres organisées permettre de se motiver mutuellement sur certains sujets afin d’avancer.
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?
Nous avions envie de faire partie d’un réseau afin de rencontrer d’autres structures qui travaillent sur les mêmes thèmes et aspirations que nous, notamment pour se sentir moins seul car sur notre secteur il y a peu d’associations qui travaillent sur ce sujet.
Aussi, faire partie d’un réseau non seulement amène de l’oxygène et de la réflexion qui permet d’aider à avancer mais également permet à ce réseau d’avoir du poids dans le paysage de l’EEDD.
Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?
Nous militons pour des actions concrètes. Par exemple, pourquoi pas instaurer des modules EEDD au même titre que les maths ou le français dans les écoles.
Nous sommes situés dans un milieu rural. Il y a beaucoup de petites communes et pourtant malgré le fait que l’on soit entourés de nature, ces questions là ne sont pas souvent abordées, elles sont souvent refusées par les mairies je dirai plutôt : ce n’est pas toujours la priorité des mairies. Nous souhaitons que dans chaque mairie d’ici 2030, une personne soit en charge du sujet.
C’est la contradiction de là où l’on vit. Nous sommes entourés par la nature, au final, nous ne nous rendons pas compte de cette chance et que la biodiversité est en danger.
L’engagement des enfants, ça commence aujourd’hui.