Interview nouvelle structure adhérente : Sylvie Delaroche-Houot, ANEGJ

Sylvie Delaroche-Houot

ANEGJ

Chaque année, le GRAINE IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est l’ANEGJ qui rejoint le réseau.

Sylvie Delaroche-Houot, chargée du développement, de la formation et des projets, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du GRAINE.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Sylvie Delaroche-Houot, je suis chargée du développement, de la formation et des projets à l’ANEGJ. Je suis par ailleurs animatrice, formatrice et consultante en éducation au goût et à l’alimentation.

L’Association Nationale pour l’Éducation au Goût des Jeunes, créée en 2012, a pour mission de rassembler sur le territoire national les acteurs de l’éducation au goût et à l’alimentation. L’objectif est de faire connaitre et reconnaitre l’approche sensorielle en alimentation comme une éducation complémentaire à l’éducation nutritionnelle et intégrée dans l’éducation à l’alimentation.

Pour réaliser cette mission, notre réseau de membres anime des groupes de travail et favorise des échanges de pratique sur l’éducation au goût. Il met en place des projets et des formations en éducation au goût et à l’alimentation, et des activités d’animation de réseau. Il rassemble une trentaine de membres sur le territoire national.

Comment avez-vous connu le réseau du GRAINE Ile-de-France ?

Anne Didier Petremant, membre du conseil d’administration, fondatrice et directrice de l’association De mon assiette à notre planète, nous a fait connaitre le Graine IDF et nous a suggéré de nous rapprocher de ce réseau. Indépendamment de cela, nous recherchions des réseaux d’acteurs qui abordent l’alimentation du point de vue environnemental et avec lesquels il nous semblait intéressant de s’associer pour faire aussi connaitre l’approche sensorielle dans l’alimentation comme manière de sensibiliser les personnes à l’alimentation durable.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Nous ne faisons pas d’EEDD au sens large, nous travaillons plus particulièrement à faire des liens, à comprendre comment l’approche sensorielle en alimentation est au service de la compréhension et de la mise en œuvre de l’alimentation durable.

Presque tout le reste en découle. L’approche alimentaire est un moyen de toucher tous les autres sujets sur le développement durable.

La problématique est la suivante : comment faire pour que le mangeur fasse le lien de la terre à l’assiette et envisage l’implication de ce lien ?

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Nous souhaitons mutualiser les compétences et identifier un pôle d’acteurs que nous pourrions faire monter en compétence sur le sujet de l’approche sensorielle en alimentation. Et inversement, nous souhaitons accompagner à mettre l’approche sensorielle dans les activités d’éducation à l’environnement des acteurs du secteur.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Dans le champ de l’alimentation durable, il y a une prise de conscience très forte et je souhaite que les moyens institutionnels, humains et matériels soient donnés aux acteurs de terrain qui animent des formations et accompagnent les collectivités territoriales dans les champs de de l’alimentation durable.

Je souhaite qu’en 2030, l’ensemble des acteurs de ces différentes éducations dans les champs de l’alimentation (nutritionnelle, sensorielle, durable) puissent se réunir autour d‘actions concertées où chacun a sa place.

Je souhaite enfin, que nous valorisions tout ce qui existe en matière d’outils, de projets et de formations, avant de récréer ce qui existe déjà !