Interview structure adhérente : Matthieu Grassi, Association La Case

Matthieu Grassi

Association La Case

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : L’association La Case ! Matthieu Grassi, directeur de l’association, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

La Case est une association créée en 1989 par des enseignants. Elle a fêté ses 35 ans cette année. Son coeur d’action est l’éducation populaire, qui se décline en trois types d’ « éducation à » : l’éducation au développement durable (EEDD), l’éducation à la citoyenneté et à la citoyenneté internationale (ECCI) et l’éducation aux médias et à l’information (EMI), qui est une nouveauté. Notre devise est d’informer et d’éduquer pour construire un monde solidaire. Nos missions sont divisées en plusieurs axes : mobilisation, animation et formation.

L’axe mobilisation est celui dans lequel La Case développe ses propres projets. Cette année nous nous inscrivons dans une dizaine de projets dont « Rallye-toi aux solidarités », les ODD à l’école et « Objectif monde » dont le public est principalement issu de quartiers prioritaires. Dans nos projets nous travaillons également sur la biodiversité et la nature urbaine. Nous avons entre autres réalisé un livret pédagogique pour la ville de Villiers-le-Bel accompagné d’un parcours biodiversité, et nous menons une programmation de balades tous les mois. Nous construisons aussi des projets ODD hors temps scolaires, avec des groupes de tous genre, des gens de la mission locale et d’autres associations du territoire. Nous portons également un projet d’égalité tout au long de l’année, et notamment sur l’égalité de genre avec l’organisation d’une semaine sur l’égalité, pour laquelle nous avons développé une communication sur les réseaux sociaux et sur notre site internet (podcast, cinés débat, vidéos interviews), et le projet « Sors de ta case » qui porte sur les discriminations et l’égalité de genre. Nous proposons par ailleurs un projet « Ecolo colo » dans lequel nous menons deux camps nature (ou accueil de loisirs nature) à Villiers-le-Bel ainsi qu’à Sarcelles avec une autre association adhérente du Graine, Inven’Terre, avec qui on travaille beaucoup. Nous avons également engagé un nouveau projet sur l’EMI qui consiste en l’accompagnement de groupes du réseau NUMIX. Nous travaillons en effet beaucoup sur l’agglomération Roissy Pays de France, qui s’étend sur deux départements (95 et 77) et possède une partie très rurale ainsi qu’une partie très urbaine. Un incubateur numérique vient de sortir de terre à Sarcelles, et La Case fait partie de la partie sociale de l’incubateur, en intervenant sur la partie sensibilisation des habitants au numérique et à l’information. Le dernier projet en date de la Case est le Festival des Solidarités dont elle est le coordinateur régional pour le CRID. Celui-ci porte le festival au niveau national et international, tandis que La Case coordonne le projet au niveau régional, pour une trentaine de collectif de l’ECSI. Tous ces projets « toute pièce » sont subventionnés publiquement, La Case étant engagée dans une stratégie de partenariats publics au vu des actions d’intérêt commun que nous réalisons en lieu et place de l’État.

Sur le volet Animations, nous réalisons des prestations auprès d’entreprises et de collectivités, qui peuvent nous appeler pour de l’animation de stands ou des interventions diverses et variées, que nous réalisons sur mesure, sans catalogue, pour répondre à la demande du partenaire, dans le cadre logique des 17 ODD. Au vu des « éducations à » qu’on mène, on peut parler de pauvreté, de commerce équitable, de biodiversité, de droit des enfants, d’accès à l’éducation, etc. Nous avons donc une palette large de thématiques d’intervention. Concernant nos actions d’accompagnement et de formation, nous proposons des accompagnements sur plusieurs thématiques : création de jardins partagés, créations d’associations afin que les citoyens puissent devenir autonomes, accompagnement de porteurs de projet de solidarité internationale. Nous réalisons aussi de l’accompagnement autour des voyages solidaires FONJEP, dont La Case est une association marraine. Plusieurs dispositifs FONJEP permettent en effet de financer des voyages solidaires pour des jeunes, durant lesquels ils réalisent des actions de solidarité internationale telles que de l’animation, de la construction et des missions environnementales. Toutefois, pour pouvoir s’inscrire, leur dossier doit passer par une association marraine telle que La Case, qui les accompagne alors sur la construction de leur dossier, et réalisent leur formation au départ qui est une obligation pour eux.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

En termes d’EEDD, une grande partie de notre travail prend la forme de prestations. Des collectivités nous appellent pour que nous animions des stands un peu partout, tout au long de l’année. Avant que je n’arrive à La Case, les thématiques phares de l’EEDD au sein de l’association étaient l’eau et les déchets. Nous étions les seuls à les traiter, nous avons donc formé les équipes d’animation du syndicat de gestion local pour leur permettre d’être ensuite autonomes.

Nous travaillons aujourd’hui sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans le cadre de projets scolaires.

Nous avons accompagné la mise en place de 2 ATE sur Villiers-le-Bel et la Ville d’Ecouen, en accompagnant la classe dans la mise en place de l’action. Malheureusement, cette année nous avons perdu cela suite au passage des procédures de financement par la trousse à projets, qui n’a pas permis à nos scolaires d’obtenir de financement. Nous travaillons d’ailleurs au niveau national, au sein du CFEEDD, sur le sujet.

Sur le sujet de l’eau, nous avons également servi de relais classe d’eau pour l’Agence de l’eau. Le principe est que l’Agence de l’eau finance La Case pour qu’elle constitue avec les enseignants et fasse passer des dossiers à l’Agence de l’eau, et ensuite distribue les subventions allouées aux classes pour travailler pendant une semaine sur l’eau.

Enfin, nous organisons depuis 15 ans le rallye des solidarités. Dans ce cadre, nous formons des groupes, par le passé sur la thématique du développement durable, aujourd’hui sur les ODD, hors temps scolaire mais aussi scolaire, du CP jusqu’à des étudiants du supérieur, sur la ville de Villiers-le-Bel. Cette année 14 groupes ont été formés aux ODD, puis ils ont choisi une thématique (eau, déchets, biodiversité, ODD en général), l’ont approfondi pendant deux séances avec l’association, et ont travaillé dessus avec leurs enseignants tout au long de l’année. Enfin, à la fin de l’année, nous les avons formé à l’animation et à la création d’un stand et d’un outil pédagogique dans le but qu’ils puissent retransmettre à d’autres les connaissances qu’ils ont pu acquérir tout au long de l’année. Et finalement, pendant 3 jours, ils ont présenté leur stand : deux jours à un public scolaire de Villiers-le-Bel, et 1 jour au grand public (parents et habitants). Cette année, plus de 200 animateurs répartis sur 14 stands étaient présents, pour un public d’environ 300 personnes par jour lors des journées scolaires. Nous créons aussi un village ODD où nous invitons des structures locales, du territoire, qui travaillent sur l’EEDD. Cette année 18 structures étaient présentes lors des journées, dont des services de la ville qui travaillent sur une base vélo  et apprennent aux jeunes comment faire une vélo en sécurité et comment réparer leur vélo. Nous accueillons également des acteurs du Graine comme Inven’Terre, qui est à Sarcelles. La journée se termine avec un concert de deux heures, réalisé par une sélection d’artistes rattachés à une maison de disques partenaire, qui viennent gratuitement faire un concert chaque année. C’est un projet phare de La Case, avec un gros impact, c’est pourquoi l’association Action et Education nous a aidé à écrire toute une méthode pédagogique sur ce projet, qui a pris la forme d’un livre pédagogique pour que le Rallye des Solidarités puisse être essaimé sur le territoire.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Depuis notre adhésion au Graine IdF en 2008 où nous avions eu l’occasion de mener un atelier pour le Graine, nous n’avons mené jusqu’à cette année aucune action avec le Graine. Ayant été administrateur du Graine Occitanie, lorsque je suis arrivé à la tête de La Case, je me suis tout de suite rapproché du Graine IdF, j’ai été me former et ai envoyé se former mes employés dans les formations du Graine IdF, et je suis entré à son Conseil d’Administration en 2022. Cette année, nous avons postulé sur le marché public porté et obtenu par le Graine IdF, afin d’animer des interventions dans les lycées Ecoresponsables d’Île-de-France.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Je souhaite un vrai développement du Graine IdF car l’EEDD est un sujet important, et l’Île-de-France, malgré ce qu’on en dit, a un vrai besoin d’EEDD, car malgré ses 12 millions d’habitants, très peu de structures existent sur le territoires par rapport au nombre de gens et de partenaires qu’il peut y avoir. Mais les gens ne veulent pas travailler sur ces sujets en IdF. Le Graine IdF a vraiment sa place pour faire du plaidoyer pour l’EEDD dans la région, et débloquer des financements pour les structures.

Vous pouvez retrouver le site internet de l’association juste ici : http://www.lacase.org/

Interview structure adhérente : Louise Bellanger, Association Ville Verte

Louise Bellanger

Association Ville Verte

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : L’association Ville Verte ! Louise Bellanger chargée de mission et animatrice environnement pour l’association, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

Ville Verte est une petite association d’éducation à l’environnement et au développement durable (EEDD) basée dans les Yvelines. Créée en 1988, elle est forte de plus de 30 ans d’expérience. Sa structure originelle ayant fermé pour des raisons de normes d’accueil du public, l’équipe a fortement réduit, et à l’heure actuelle elle ne compte plus que 3 salariés à l’année, avec parfois le renfort d’un salarié en CDD pour la saison. L’association intervient pour moitié auprès des écoles, mais aussi avec des centres de loisirs, des maisons de quartier, des mairies pour des évènements les week-ends, des bailleurs sociaux et des entreprises.  Nous possédons un site internet avec un catalogue d’activités, et tous nos projets se font à la demande. Quand les gens ont envie de mener des projets, ils font appel à nous et nous faisons un diagnostic de leur demande.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

L’ensemble de notre activité est consacré à des actions d’EEDD. Cela passe par la découverte de la faune et de la flore par le biais d’un panel d’ateliers ou de sorties, l’animation de classes d’eau avec des scolaires, durant lesquelles on les familiarise avec la gestion de l’eau, sa pollution et le circuit de l’eau en ville, mais aussi l’éducation à d’autres thématiques comme les déchets et l’énergie. Enfin, une grosse force de Ville Verte est de mener beaucoup de projets de jardins pédagogiques.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Nous avions travaillé il y a 6 ou 7 ans avec le Graine IdF sur le projet « Mes parents sont verts » pour lequel les associations d’EEDD franciliennes s’étaient regroupées autour du Graine IdF, mais depuis nous n’avons pas retravaillé ensemble. J’ai réalisé une formation via le Graine IdF il n’y a pas si longtemps que ça, sur les plantes médicinales et comestibles, animée par Communerbe, et nous suivons toujours les actualités, les informations et les formations que le Graine fait circuler dans le réseau, tout comme nous postons nos annonces sur le site du Graine IdF quand nous recrutons. Mais le lien avec le Graine IdF est devenu de plus en plus distant au fil des années et surtout depuis le COVID, et c’est une erreur. Il y a un lien à recréer.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Je souhaiterais que le Graine IdF nous mette en relation avec des structures qui sont proches de nous, et nous trouve des choses à faire ensemble, des évènements et projets sur lesquels travailler ensemble et collaborer, dans notre périmètre d’action.  

Vous pouvez retrouver le site internet de l’association juste ici : https://associationvilleverte.org/

Interview structure adhérente : Micheline Martin, Association Communerbe

Micheline Martin

Association Communerbe

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : L’association Communerbe ! Micheline Martin, intervenante pour l’association, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

Communerbe est une association qui a 10 ans d’existence. Elle a été créée par des passionnées du monde végétal qui ont décidé, au début, de faire des petits ateliers et des sorties botaniques autour du végétal. Désormais la structure s’est développée et on propose également des stages de 5 jours sur la botanique et l’usage des plantes. La plupart des personnes de l’association sont diplômées de l’Ecole des plantes de Paris. Je suis botaniste et une de mes collègues dispose en plus d’un diplôme universitaire de conseil en phytothérapie. Nous nous déplaçons car nous n’avons pas de lieu fixe à nous. Pour ma part, j’étais dans les Yvelines avant, mais je réside maintenant dans le Morvan et me déplace sur Paris pour le Graine IdF et l’Ecole des Plantes, où j’enseigne de la botanique. Nous travaillons avec les centres culturels et sociaux, les jardins, les ressourceries, les bibliothèques… 

Des personnes qualifiées rejoignent régulièrement l’association pour proposer des activités en lien avec la botanique et plus largement avec la nature. Nous tenons à nous adresser à tous les publics aussi nous pratiquons le prix libre ou la gratuité lorsque l’activité est subventionnée. Concernant les stages de 2 à 5 jours, on s’arrange pour qu’ils soient accessibles. Dans la mesure du possible, la nourriture est bio et locale, tout le monde cuisine, ce qui nous permet de proposer des repas à 6 euros par personne. Cela permet également d’apprendre à adapter les recettes avec les végétaux disponibles et de saisons. On essaie également de trouver des hébergements peu chers.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

La botanique est au coeur de notre association et elle est très compatible avec l’EEDD car elle recouvre beaucoup de sujets : l’alimentation, la santé, les cosmétiques, la biodiversité. Ainsi, lors des ateliers et des stages, nous proposons des fabrications culinaires, médicinales et autres à base de végétaux qui ne nécessitent pas d’emballage, donc produisent très peu de déchets. Lors des sorties botaniques nous sensibilisons les personnes à la disparition des espèces. Nous les formons également aux règles de cueillette et aux bonnes pratiques liées au végétal.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Au départ le Graine IdF nous a beaucoup aidé. Nous avons commencé par participer à des formations de son catalogue puis à la suite de celles-ci on nous a proposé de nous aider à avoir un compte de formation professionnel et le Graine IdF a réalisé le portage de notre formation le temps que nous obtenions notre agrément pour la formation.

Aujourd’hui, j’interviens lors d’une journée de formation du Graine IdF sur la botanique, même si celle de cette année a été annulée par manque de monde. Je participe également à l’animation de la formation du Graine IdF sur les techniques d’animation, sur le volet végétal. J’aime beaucoup le public de ces formations car ce sont principalement des animateurs de petites structures de la région et j’aime ce principe.

Enfin, avec l’arrivée d’une nouvelle personne souhaitant sensibiliser les enfants dans l’association, nous serons peut-être plus à même de répondre positivement aux sollicitations du Graine IdF sur ce sujet, et nous sommes toujours disponibles pour répondre aux demandes du Graine pour des interventions sur la botanique.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Il ne faut surtout pas que le Graine IdF disparaisse, car c’est le seul réseau qui relie toutes les petites structures de l’IDF, donc la priorité pour moi est de vraiment veiller au niveau financier à le maintenir.

Vous pouvez retrouver le site internet de l’association juste ici : https://www.communerbe.org/home

Interview structure adhérente : Charles Peyrouty, Association La SEVE

Charles Peyrouty

Association La SEVE

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : L’association La SEVE ! Charles Peyrouty, fondateur et directeur de l’association, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure ?

La SEVE est une association née en 2015 qui est venue cristalliser des actions déjà menées depuis 15 ou 20 ans. La trame de fond, l’idée, c’est de partir du principe qu’il y a une méconnaissance sur nos savoirs fondamentaux liés à notre environnement, et que cela crée des pathologies dans notre société. Notre objectif c’est l’éducation de tous les publics à la biodiversité, via la sensibilisation, la formation, la permaculture. Notre approche est sous- tendue par l’action du Graine IdF, puisqu’elle consiste à faire en sorte que les gens puissent changer de regard sur les choses qui nous entourent. Changer le monde ne passe pas que par la pratique de l’agroécologie, cela aide certes, mais disons qu’il faut accepter les petits pas et que parfois, on rentre en permaculture par la petite porte du potager. Les savoirs fondamentaux nécessaires à la compréhension d’une société induisent notamment des actions autour des sciences de la nature, qui vont se matérialiser dans l’association La SEVE autour de 4 grands pôles. Tout d’abord l’animation Nature, avec des vrais naturalistes, des écologues, qui sont des experts sur leurs sujets et ont la passion de transmettre ces données naturalistes. Ce pôle est tourné vers le grand public et agit principalement à la Ferme de la Cure, dans les milieux naturels et dans les écoles, en convention avec les villes, les départements et les Régions. L’accompagnement de projets collectifs se fait dans le pôle des Jardins Humains, qui peuvent être des potagers, des vergers, mais l’idée c’est avant tout de donner les clefs pour rentre autonomes les systèmes et les humains. Le pôle bureau d’études, héritage du bureau d’études fondé en 2007, est dédié aux projets plus longs : on s’intéresse à la commune, à l’exploitation agricole, à l’entreprise, on pose un diagnostic et on fait des préconisations, le tout dans une approche permacole globale et systémique. On a également un volet dédié à la formation, puisque nous avons développé un organisme de formation et une école de permaculture. La SEVE a officialisé ses cursus de formation en 2016, quant à moi je forme officiellement depuis 2006. Notre « cinquième » pôle serait la Ferme de la Cure, qui met en lien d’autres lieux et d’autres systèmes de formation, pour former notamment à la permaculture. Depuis 2008, c’est un lieu qui expérimente pas mal de choses et où viennent se développer de nouveaux modèles. C’est un des premiers tiers-lieux du Vexin, qui dynamise le territoire autour de la notion de collectif, qui passe aussi par le partage de connaissances, un programme de formations accessibles, qui est dans une idée de coopération, de synergies, presque de symbiose pour certains, mais pas du tout de compétition. C’est aussi un lieu de culture, qui accueille notamment des représentations de théâtre, où des représentants d’autres tiers-lieux sont présents en toute amitié et dans une optique de coopération et de fête. Bien sûr l’association a vocation à gagner de l’argent, il faut être terre à terre, car il y a des charges et des gens qui sont employés. Il est nécessaire de développer des systèmes qui respectent l’humain. Mais il y a également un aspect collectif et associatif. Dans cet esprit, nous sommes reconnus d’intérêt général et nous bénéficions et de l’agrément de l’Education Nationale « association éducative complémentaire de l’enseignement public » ainsi que de l’agrément Jeunesse et Education Populaire. En termes d’essaimage, notre cœur d’activité est le Vexin mais on travaille de Paris à Rouen, et on se déplace parfois plus loin, comme à Lyon par exemple. Toutefois, nous faisons en sorte que ce soit des gens proches et les plus pertinents au vu du projet.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

Nous sommes de nouveau adhérents depuis un an parce que ces deux dernières années, nous étions persuadés d’avoir renouvelé notre adhésion. Sinon cela fait beaucoup plus longtemps puisque je connais le Graine depuis avant le début de La SEVE (2015). On se connait avec le Graine, chacun fait ce qu’il a à faire car on n’est pas sur les mêmes enjeux. Je l’ai connu sous l’angle de l’offre d’emploi, puisque le Graine relaye les offres d’emploi d’animation, et c’est intéressant car certains trouvent nos offres d’emploi par ce biais-là, sur le site internet.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

On n’a pas de catalogue à proprement parler, sauf dans le cas de certaines formations où on dépend d’un réseau international. De manière générale, notre credo est de s’adapter au contexte, on fait de l’accompagnement vivant : cela se matérialise par le fait qu’il n’y ait pas de projet tout fait et pré-mâché. Les actions en termes d’EEDD peuvent se faire à différentes échelles qui vont de la sensibilisation d’un public défini à la mise en place d’actions sur un territoire – en lien ou non avec les espaces naturels – qui appréhenderont le contexte interrogé sous un angle écosystémique. L’écologie, dans son approche systémique, est toujours la porte d’entrée qui nous permet à tous de développer notre action dans le faire et le savoir. Il y a la partie science fondamentale, avec une expertise de terrain sur la biodiversité, et la didactique de La SEVE qui permet de déployer des programmes, allant de l’application de pédagogiques alternatives et classiques jusqu’à la formation de gens qui à leur tour vont devenir des relais, des formateurs, des animateurs. Il y a une réflexion autour de la pensée du projet, une réflexion sur les valeurs durant laquelle on interroge les fondements, les perceptions et les techniques pédagogiques dans leur contexte, avant même de déployer des pédagogies. Pae exemple, nous sommes partenaire d’une association qui travaille sur le handicap et dans ce cadre, on discute beaucoup avec eux sur le regard qu’on porte sur les pédagogies liées au handicap. On travaille et on développe des outils sur des aspects pédagogiques et techniques  de terrain.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le Graine ?

Je trouve que c’est intéressant l’idée qu’on puisse échanger de l’information, car parfois on est vraiment la tête dans le guidon. Je ne parle pas que des offres de boulot, c’est aussi un porté à connaissance sur ce qui est en train de se passer dans la Région Île-de-France, ça donne une idée du paysage de ce que peut être l’EEDD en Ile-de-France, même si c’est subjectif car ce ne sont que les infos du réseau.

Auriez-vous un exemple de projet mené avec le Graine ?

Il y a quelques temps, nous évoquions la question de la formation de formateurs, compétence développée à La SEVE, et c’est un sujet qu’il faudrait développer. Vu mon exigence en matière de pédagogie et ce vers quoi il faut tendre, il y a un vrai sujet, qui n’a malheureusement jamais trouvé le moyen de se concrétiser. Mais il y a eu un  appel du pied du Graine ce printemps.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

C’est une très bonne question. On souhaiterait que le Graine n’existe plus car tous les problèmes de la société qu’il règle seraient réglés… Mais certains problèmes existeront toujours en 2035 et il faut se poser la question de la capacité à agir en fonction de la problématique. Tout d’abord il y a une fonction de « porter à connaissance » des projets et des besoins réciproques car ça inspire et ça encourage ; une sorte de newsletter avec les bonnes nouvelles du terrain. L’autre sujet ce sont les besoins croisés. Par exemple, cela peut être une structure qui a besoin de trésorerie qui pourrait croiser une association qui a trop de travail. Ce qui nous intéresse c’est que le territoire évolue, que ses besoins en termes d’EEDD soient pourvus, et donc que ce territoire bénéficie d’animations. La fonction du Graine n’est pas qu’une structure ait plus de chiffre d’affaires. Il y a également un besoin de coordination de ces besoins et le réseau du Graine a toute légitimité à le faire. Car ce qui nous réunit dans le Graine c’est une approche humaniste, et que nos besoins échappent à une approche étatique qui est fluctuante car rattachée au sens de la politique politicienne. Ce n’est pas que la politique soit mauvaise mais ce n’est pas le sujet ici. Il s’agit de Politique avec un grand P. Et le Graine IdF doit être un grand maillage sain et simple.

Vous pouvez retrouver le site internet de l’association juste ici : https://www.seve-asso.fr/

Interview structure adhérente : Virginie Lagrange, Crocus et Coquelicots

Virginie Lagrange

Crocus et Coquelicots

Aujourd’hui, nous vous présentons un adhérent structure du Graine Île-de-France : Crocus et Coquelicots ! Virginie Lagrange, présidente et fondatrice de l’association, a accepté de réaliser une interview pour se présenter :

Pouvez-vous s’il vous plaît me décrire votre structure, me dire qui vous êtes ?

L’association Crocus et Coquelicots a deux ans et demi, je l’ai créée en janvier 2022, à la suite d’une reconversion professionnelle. Je viens du milieu de l’entreprise, mais le Covid 19 m’a donné envie de remettre du sens dans ce que je faisais et d’être alignée avec mes valeurs.

D’autre part, depuis la naissance de ma fille, ma conscience écologique a pris de l’ampleur. En la voyant grandir, je me suis rendue compte que les enfants étaient une formidable porte d’entrée pour modifier les habitudes de vie et de consommation des familles.

Les ateliers que je propose durent entre 1h ou 2h à une journée complète, sur les temps scolaires, péri et extra-scolaires. Je travaille en très grande majorité avec les primaires, mais à l’avenir je souhaiterais également intervenir auprès des maternelles, des collégiens et des lycéens. Je suis par ailleurs animatrice de la Fresque du Climat version junior ou adultes.

Actuellement l’association comprend 5 membres, tous bénévoles. Je suis la présidente, une trésorière complète mon bureau et j’ai 3 bénévoles sur l’animation. Mon but est de passer au salariat une fois que mon activité commencera à être rentable.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

J’ai connu le Graine IdF via le bouche-à-oreille, par le biais d’une autre adhérente du Graine.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Le contenu de mes ateliers est très varié car l’écologie est un sujet assez vaste. Les sujets traités parlent des déchets, de l’alimentation, du gaspillage alimentaire, mais aussi de la nature.

Lorsque l’atelier est programmé sur un temps large, je combine de la théorie et de la pratique, mais quand je n’ai que peu de temps je mets l’accent sur la pratique, car les enfants ont besoin de toucher, de sentir, de voir, d’expérimenter pour comprendre. Je leur propose donc des DIY du type fabriquer sa propre lessive, des baumes à lèvres, réaliser un herbier, etc.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Je recevais déjà la newsletter et pas mal d’annonces du Graine IdF puis j’ai regardé votre site et j’ai vu qu’il y avait pas mal de formations. J’ai donc rejoint le Graine IdF pour ses formations, ses offres d’informations et pour le réseau, que je trouve essentiel à entretenir. Aujourd’hui j’en suis à ma deuxième formation suivie au Graine IdF.

Que souhaitez-vous pour le réseau du Graine IdF en 2035 ?

Je souhaite pleins d’autres salariés comme vous. C’est un chouette réseau, dynamique, vous proposez vraiment plein de choses. Je souhaiterais également peut-être plus de rencontres en présentiel, notamment par thématiques d’intervention, mais aussi par zone géographique.

Vous pouvez retrouver le site internet de l’association juste ici : https://crocusetcoquelicots.fr/l-association.html

Interview nouvelle structure adhérente : Manuel Cornet, Aqua-Dendro

Manuel Cornet

Aqua-Dendro

Chaque année, le Graine IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est Aqua-Dendro qui rejoint le réseau.

Manuel Cornet, président de l’association, nous présente les actions menées par sa structure et nous explique ce qui l’a motivé à rejoindre le réseau du Graine IdF.

Qui êtes-vous ?

Je suis le président de l’association Aqua-Dendro. À la base, j’étais un passionné d’aquariophilie, de plantes en général… Dans le cadre du travail, je suis amené à aller dans des écoles, et c’est en voyant un aquarium plein de plastique dans un des établissements que j’ai eu envie de monter cette association. Je voulais aider les enseignants à faire de l’aquariophilie, sans vraiment de but précis au départ, mais je voulais aussi aller vers de plus gros projets.

J’ai également eu la chance de rencontrer Patrick Blanc, l’inventeur des murs végétalisés, et j’avais toujours rêvé de proposer ce genre de choses !

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

À travers les scolaires, tout simplement !

Quelles actions EEDD menez-vous ?

En ce moment, on fait beaucoup d’accompagnement, notamment du jardinage au naturel ou de la mise en place de compost avec une école.

Plus généralement, nos activités peuvent aller de la production du petit écosystème en terrarium, qui permet d’ailleurs d’expliquer le cycle de l’eau, jusqu’à faire de la permaculture en montant une culture en lasagne…

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Encore une fois, ce sont les enseignants qui parlent de vous… J’ai même été confronté à une directrice d’école qui n’acceptait de travailler qu’avec les associations adhérentes du Graine. C’est là que j’ai pensé que ça ne serait pas mal de nous renseigner sur ce réseau !

Même si je trouve ça dommage de ne pas être écouté pour cette raison.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Je pense que l’éducation à l’environnement doit rentrer vraiment dans le cursus scolaire normal. Que ça ne soit pas une décision personnelle d’un professeur, mais une part du programme général !

Pour en savoir plus sur Aqua-Dendro : https://www.aqua-dendro.fr/

Interview nouvelle structure adhérente : Angélique Jauneau, Mezecogeste

Angélique Jauneau

Mezecogeste

Chaque année, le Graine IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est mezecogeste qui rejoint le réseau.

Angélique Jauneau, fondatrice de mezecogeste et experte en santé environnementale, nous présente les actions menées par sa structure et nous explique ce qui l’a motivée à rejoindre le réseau du Graine IdF.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Angélique, maman de deux enfants. À leur arrivée, j’ai fait un virage à 360 degrés dans ma vie professionnelle, et j’ai quitté le monde des banques et des assurances pour me reconvertir à l’écologie.

J’ai fondé mezecogeste, une petite structure qui commercialise de nombreux accessoires et articles sans déchets. Zéro plastique et sains (inox) en stand ou internet ! J’ai également parfait ma formation avec un diplôme en santé environnementale, et pour avoir une double compétence, je fais de la prévention et de la sensibilisation en santé environnementale. C’est important que les gens comprennent que l’on fait partie d’un écosystème, que tout est lié. 

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

C’est tout simple : je suis initialement adhérente du réseau ÎSÉE (Île de France Santé Environnement), et le Graine l’est également. J’avais notamment participé avec eux à des tables rondes pour mettre en place des formations.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Avec mezecogeste, je fais de la sensibilisation, notamment en milieu scolaire. On travaille sur des thématiques très variées, comme l’eau, les éco-gestes, le jardinage, la permaculture ou encore le compostage, le réchauffement climatique.

Au niveau du grand public, je fais aussi des conférences, par exemple sur les perturbateurs endocriniens. Ces conférences, je les réalise notamment auprès de collectivités, et elles sont adaptées à leurs besoins spécifiques. Je suis aussi animatrice fresque de l’eau et du climat pour proposer des actions ludiques et bienveillantes autour des sujets liés à l’écologie .

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Mon idée, c’était de voir si je pouvais trouver des partenariats, pour répondre à des appels à projets par exemple ! 

J’étais aussi intéressée par le catalogue de formations proposé par le Graine. Et bien sûr, c’est toujours intéressant de bénéficier du réseau du Graine pour développer le sien. 

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Que ça bouge ! Il y a urgence, il va être temps ! Avec le réchauffement climatique, on est loin d’avancer. Au niveau politique, ça ne bouge pas, alors que c’est le moment !

J’essaie de faire ce que je peux, à mon niveau, de sensibiliser le plus d’enfants possible… Je trouve que la sensibilisation ascendante, ça marche très bien : les enfants sensibilisés le transmettent à leurs parents.

Pour en savoir plus sur mezecogeste :

https://mezecogeste.fr/

Assemblée générale 2023 du Graine Île-de-France

Nous sommes ravi·e·s de vous retrouver cette année encore à l’occasion de l’Assemblée Générale du Graine IdF, le mardi 6 juin !

Pour vous inscrire, c’est par ici !

Au programme : une journée bien remplie et un pot festif en début de soirée !

Un programme détaillé paraîtra bientôt.

Lieu :

Académie du Climat

2 place Baudoyer, Paris 4e

Vous pourrez y accéder facilement en bus ou en métro.

> Stations métro : Hôtel de Ville (1 et 11) – Saint Paul (1) – Pont Marie (7)

> Station bus : Hôtel de Ville

Renouvellement d’adhésion :
Pour les adhérent·e·s qui n’ont pas encore renouvelé, c’est le moment !
Histoire d’être à jour pour l’Assemblée Générale du 6 juin 2023 et vous permettre de participer aux décisions.

Le renouvellement est possible en téléchargeant le bulletin au format papier et en nous le renvoyant, ou directement sur la plateforme HelloAsso.

Donner son pouvoir :

Pour les adhérents à jour de leur cotisation, si vous n’êtes pas présent·e lors de l’Assemblée Générale, vous pouvez donner pouvoir à un·e autre adhérent·e. Pour cela, merci de bien vouloir télécharger ce document et nous le renvoyer.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande de renseignements : eve.lacassagne@graine-idf.org

Nous espérons vous compter nombreux·euses parmi nous !

Interview nouvelle structure adhérente : Anne Viallatoux, ville d’Épinay-sur-Seine

Anne Viallatoux

Ville d’Épinay-sur-Seine

Chaque année, le Graine IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est la Ville d’Épinay-sur-Seine qui rejoint le réseau.

Anne Viallatoux, responsable de la Maison de la Réserve, nous présente les actions menées par la ville et nous explique ce qui les a motivés à rejoindre le réseau du Graine IdF.

Qui êtes-vous ?

Je suis Anne Viallatoux, responsable de la Maison de la Réserve dans la Ville d’Épinay-sur-Seine (93). Avec 56000 habitants, plus de 800 agents et près de 30 écoles, cette ville est très urbanisée. Les habitants sont très demandeurs d’espaces verts et d’animations autour de la nature.

J’ai commencé à travailler ici en 2004 en tant que prestataire à l’association RELIEF, jusqu’à sa fermeture en 2008, et j’ai continué à travailler pour la ville par la suite, notamment en éducation à l’environnement.

En 2020, mon travail a pris un nouveau tournant avec l’ouverture d’un site dont je suis la responsable pédagogique : la Réserve Écologique. Nous y accueillons près de 5 000 visiteurs par an.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

J’ai connu le Graine IdF lorsque je travaillais encore pour l’association RELIEF. Nous étions alors adhérents, et j’ai toujours gardé le contact avec le Graine après cela.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

La Ville d’Épinay-sur-Seine développe de nombreux projets environnementaux, ciblant particulièrement les publics scolaires. Chaque année, nous touchons plus de 3500 élèves.

En 2020, la Réserve Écologique a vu le jour, sur un espace de 14 000 m² constitué d’anciens jardins ouvriers, laissés en friche pendant plusieurs années.

Actuellement, un projet est en cours de construction sur le site : la Maison de la Réserve, une Maison de l’environnement qui ouvrira ses portes l’année prochaine.

Notre objectif est de réaliser un bâtiment complètement écologique, sans béton, et qui servira notamment de centre d’accueil du public pour parler des thématiques environnementales. Nous avons prévu des animations et des sessions de chantier participatifs gratuites et ouvertes à tous·tes (habitants, associations, partenaires réseaux, agents…) pour sensibiliser aux techniques de construction écoresponsables. Nous comptons ainsi donner envie aux participants de venir à la Maison lorsque les travaux seront terminés.

Nous avons également pour projet de créer un sentier de découverte de la biodiversité dans la ville. Il reliera trois points d’intérêt écologique : les berges de la Seine, la Réserve Écologique, et un bois de 12 000 m² situé sur le site des Labos Éclair préservé depuis près de 100 ans.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

 Je pense que le milieu de l’éducation à l’environnement est une petite famille, tout le monde se connaît. Et faire du lien est primordial pour le réseau.

J’ai donc toujours gardé le contact avec le Graine. Je voulais utiliser ce réseau pour les propositions d’embauche de la ville, faire perdurer nos actions et les développer, etc. Par exemple, nous voudrions monter des formations, et le Graine pourrait nous y aider.

Nous attendions simplement l’ouverture imminente de la Maison de la Réserve pour devenir adhérents.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Je pense que nous sommes sur une bonne lancée, mais que cela prend du temps… Je souhaite que les choses s’accélèrent. Par exemple, j’ai fait un master en biodiversité du sol il y a une vingtaine d’années, et c’est un sujet dont on entend parler que maintenant…

L’environnement intéresse beaucoup de gens, mais on rencontre des difficultés à recruter. Il faudrait peut-être commencer par favoriser les salaires, rémunérer les gens à la juste valeur de leur travail. Je souhaiterais aussi que les employés restent plus longtemps en poste pour créer un lien de confiance avec les publics.

Je pense aussi que ces métiers devraient être plus reconnus à l’extérieur ! On n’est pas juste des gens qui regardent des fleurs…

Pour en savoir plus sur les ateliers d’écoconstruction à la Maison de la Réserve : https://www.epinay-sur-seine.fr/publications/les-rendez-vous-de-chantier-de-la-maison-de-la-reserve-ecologique/

Pour en savoir plus sur les animations nature de la Ville d’Épinay-sur-Seine : https://www.epinay-sur-seine.fr/publications/programme-grand-rendez-vous-de-la-reserve-ecologique-2023/

Interview nouvelle structure adhérente : Marion Delalande, Chouette Impact

Marion Delalande

Chouette Impact

Chaque année, le Graine IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est Chouette Impact qui rejoint le réseau.

Marion Delalande, co-fondatrice de Chouette Impact, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du Graine IdF.

Qui êtes-vous ?

Je suis Marion Delalande, co-fondatrice de l’entreprise Chouette Impact, qui sensibilise par le jeu les entreprises aux enjeux écologique. Ancienne ingénieure informatique, j’avais créé une première société il y a 4 ans : Reloved, sur les sujets de la mode éthique. J’ai ensuite souhaité élargir le champ des thématiques pour faire prendre conscience aux entreprises de leur rôle dans la préservation de l’environnement.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

Je faisais partie de l’association lyonnaise Anciela, qui agit sur des sujets d’économie sociale et solidaire. C’est cette association qui m’a parlé des réseaux Graines en premier. J’ai ensuite été mise en contact avec le Graine Auvergne-Rhône-Alpes, à la suite d’un appel d’offre de Véolia concernant un jeu sur l’eau. J’ai emménagé à Paris il y a un an environ, je viens maintenant rejoindre le réseau francilien !

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Nous proposons trois formats d’intervention team building pour les entreprises. Premièrement, des escape game dont toutes les énigmes sont en lien avec le développement durable et qui sont suivies d’un débrief avec tous·tes les participant·e·s. Deuxièmement, des jeux défis comme des olympiades ou des sessions ludiques de ramassage de déchets. Troisièmement, des ateliers thématiques avec un temps de jeu puis une discussion autour du sujet choisi.

L’objectif est de proposer des jeux concrets, ludiques et positifs, orientés vers le passage à l’action. Pour l’instant, nous travaillons sur des thématiques comme les énergies, l’eau, le zéro déchet, le numérique ou encore la mode éthique.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Nous souhaitions faire partie d’un collectif avec la même volonté de sensibiliser les publics, et rencontrer d’autres adhérents ! J’ai hâte de voir que nous ferons avec le réseau du Graine dans le futur.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

J’aimerais que tout le monde soit sensibilisé régulièrement à l’écologie à toutes les étapes de sa vie, dont lors de la prise de poste dans une nouvelle entreprise.

Pour en savoir plus sur Chouette Impact : https://chouette-impact.fr/