Interview nouvelle structure adhérente : Johanna Roy, Atelier Nature & Territoires

Johanna Roy

Atelier Nature & Territoires

Chaque année, le Graine IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est l’Atelier Nature & Territoires (ANT) qui rejoint le réseau.

Johanna Roy, chargée de mission à l’ANT, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du Graine IdF.

Qui êtes-vous ?

Je suis Johanna Roy, chargée de mission valorisation du patrimoine naturel et culturel au sein de l’Atelier Nature & Territoires. Ce bureau d’études est spécialisé dans la valorisation du patrimoine et de l’éducation à l’environnement, il intervient partout en France.

Nous sensibilisons tous les publics à la biodiversité et à la nature qui nous entoure. Nos deux missions phares sont la création de parcours pédagogiques dans la nature et la conception de kits ou mallettes pédagogiques.

L’équipe de quatre personnes est forte de plusieurs compétences : éco-interprétation, graphisme, écologie, mais aussi patrimoine culturel et même illustration ! Notre marque de fabrique est la suivante : faire connaitre la nature par les sens, l’émerveillement, le plaisir et le jeu.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

Je connais ces réseaux depuis longtemps car la structure qui m’a formée était adhérente au Graine Bourgogne-Franche-Comté. De plus, ces réseaux sont aujourd’hui bien identifiés dans le paysage de l’EEDD. Le siège de l’entreprise est à Toulouse, nous adhérons également au Graine Occitanie, mais étant personnellement basée en Île-de-France, j’ai trouvé intéressant que nous adhérions également au Graine IdF.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Nous travaillons avec des collectivités, des entreprises et des associations. Nous créons pour eux des supports pédagogiques pour valoriser la biodiversité et les paysages. Cela peut passer par la création de sentiers d’interprétation avec des panneaux pour la découverte du patrimoine naturel et culturel ou des supports de communication pédagogiques comme des livrets, des plaquettes…

En complément, nous réalisons quelques animations pour les publics scolaires sur les sentiers d’interprétation ou co-construisons des supports pédagogiques avec les enfants, grâce à la technique de l’aquarelle par exemple. Enfin, nous concevons également des kits pédagogiques « clés en main » à destination des animateurs en EEDD.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Il est important pour moi de faire partie d’un collectif et de rester connectée avec un groupe de personnes et structures qui travaillent dans le même domaine. Cela permet des échanges de pratiques et de rester à jour sur les thématiques d’EEDD.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Personnellement, j’aimerais arriver à toucher un plus large public dans les actions de sensibilisation, et notamment les jeunes. On a remarqué que les personnes qui participaient aux animations étaient déjà conscientes des enjeux environnementaux. Je souhaite que l’engouement pour ces sujets et la prise de conscience se généralise afin que cela devienne la norme.

Nous sommes alors toujours à la recherche de supports ou de thématiques qui pourraient passionner les publics non-initiés.

Pour en savoir plus sur l’Atelier Nature & Territoires : www.atelier-nature-et-territoires.fr

Interview nouvelle structure adhérente : Paula Bruzzone, Sciencis

Paula Bruzzone

Sciencis

Chaque année, le Graine IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est Sciencis qui rejoint le réseau.

Paula Bruzzone, fondatrice de Sciencis, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du Graine IdF.

Qui êtes-vous ?

Sciencis est une nouvelle structure qui a pour but de développer la culture scientifique et technique en faisant le lien avec l’éducation à l’environnement. C’est une entreprise de l’économie sociale et solidaire basée en Île-de-France. Nous avons pour mission de permettre au public de maîtriser des connaissances scientifiques, pratiquer la démarche scientifique, développer l’esprit critique, appréhender la complexité et découvrir la science en train de se faire.

J’ai crée Sciencis en 2022, nos partenaires sont actuellement des associations, des universités, des collectivités territoriales. Nous aimerions développer nos liens avec les entreprises, tout en restant garants du message transmis, en particulier en éducation à l’environnement.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

Personnellement je suis investie au Graine IdF depuis très longtemps. Je suis arrivée au Graine dans le Conseil d’administration, en tant qu’administratrice d’une structure adhérente. J’ai eu des rôles divers, en particulier co-présidente en charge des partenariats. Cela m’a amené à représenter le Graine dans diverses instances et auprès de multiples partenaires. C’est un rôle qui me plait car je trouve que l’éducation à l’environnement et au développement durable est essentielle et qu’elle mérite une place encore plus importante dans la société.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Les actions sont diverses. Face au public, nous menons des ateliers pour les jeunes sur la thématique des pollutions, auprès du grand public sur les changements climatiques. Avec le Graine IdF, Sciencis agit en appui sur le développement des formations en santé environnement.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Le Graine est un levier indispensable pour rassembler l’éducation à l’environnement et au développement durable. Ses adhérents sont au cœur de l’action, ils apportent des expertises très diverses et le Graine arrive à combiner tous ces savoir faire pour développer des projets ambitieux. Je trouve cela très inspirant.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

2030 arrive très vite… J’aimerais que l’Éducation à l’environnement et au développement durable soit reconnue. Elle est souvent noyée dans les actions de protection de la nature : ni le grand public, ni les financeurs voient exactement de quoi il s’agit. Or les besoins sont énormes !

Pour changer ce regard, il est nécessaire que les acteurs de l’EEDD se rassemblent, échangent et fassent de l’éducation à l’éducation à l’EEDD !

Interview nouvelle structure adhérente : Juliette Ferreyrolles, La Brie des jardins

Juliette Ferreyrolles

La Brie des jardins

Chaque année, le Graine Île-de-France accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est
La Brie des jardins qui rejoint le réseau.

Juliette Ferreyrolles, chargée de développement de l’association, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du Graine Île-de-France.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Juliette Ferreyrolles. Je fais partie de La Brie des jardins depuis 2019. Depuis un an, je suis en charge de développer les interventions extérieures en EEDD avec Agathe Salmon, la présidente de l’association.

Je suis une ancienne travailleuse sociale. Suite à une reconversion professionnelle, je suis devenue herboriste. C’est par l’intermédiaire de la formation que j’ai suivi que j’ai découvert la botanique, qui m’a ouvert les yeux sur la nature qui m’entoure. J’ai donc décidé de m’orienter vers la transmission de cette beauté. Je suis aussi formée en permaculture et en jardinage au naturel.

L’association La Brie des jardins s’est créée en 2018. Des passionnés de jardinage qui organisaient depuis 10 ans un troc de plantes ont décidé de se formaliser en association. Nous sommes situés en Seine et Marne. L’objectif principal de l’association est la préservation de la biodiversité. Notre leitmotiv : Le jardin comme corridor de la biodiversité.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

C’est moi qui en ai parlé à l’association car il y a quelques années, quand je cherchais des formations qui puissent me donner des outils ou me faire réfléchir sur l’EEDD, je suis tombée sur le GRAINE. Je me suis inscrite à la Newsletter générale et à force de les lire, je me suis dit que ce serait dommage de pas intégrer le réseau. J’en ai donc parlé au bureau qui était enthousiaste à l’idée de rejoindre le réseau.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Nous menons plusieurs types d’actions :

  • Pour les adhérents et le grand public, nous organisons des ateliers, des conférences, des balades tout au long de l’année, une à deux fois par mois. Chaque année, nous travaillons autour d’un thème. Cette année : l’art à portée de jardin.
  • Pour les enfants ou les publics sociaux, nous proposons des ateliers, des « classes vertes »sur une semaine ainsi que des accompagnements sur le long terme dans la mise en place d’espaces de biodiversité dans les écoles.

L’objectif est de permettre à chacune et chacun de créer un lien avec la nature en l’observant, en comprenant son fonctionnement.

Les rencontres organisées permettre de se motiver mutuellement sur certains sujets afin d’avancer.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Nous avions envie de faire partie d’un réseau afin de rencontrer d’autres structures qui travaillent sur les mêmes thèmes et aspirations que nous, notamment pour se sentir moins seul car sur notre secteur il y a peu d’associations qui travaillent sur ce sujet.

Aussi, faire partie d’un réseau non seulement amène de l’oxygène et de la réflexion qui permet d’aider à avancer mais également permet à ce réseau d’avoir du poids dans le paysage de l’EEDD.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Nous militons pour des actions concrètes. Par exemple, pourquoi pas instaurer des modules EEDD au même titre que les maths ou le français dans les écoles.

Nous sommes situés dans un milieu rural. Il y a beaucoup de petites communes et pourtant malgré le fait que l’on soit entourés de nature, ces questions là ne sont pas souvent abordées, elles sont souvent refusées par les mairies je dirai plutôt : ce n’est pas toujours la priorité des mairies. Nous souhaitons que dans chaque mairie d’ici 2030, une personne soit en charge du sujet.

C’est la contradiction de là où l’on vit. Nous sommes entourés par la nature, au final, nous ne nous rendons pas compte de cette chance et que la biodiversité est en danger.

L’engagement des enfants, ça commence aujourd’hui.

Interview nouvelle structure adhérente : Virginie Cavier, Terriaque

Virginie Cavier

Terriaque

Chaque année, le GraineIdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est Terriaque qui rejoint le réseau.

Virginie Cavier, fondatrice de Terriaque, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du Graine IdF.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Virginie Cavier, je suis docteure en pharmacie. J’ai étudié l’écotoxicologie, la biologie et l’écologie végétale. L’aspect « nature » a toujours été présent dans mon parcours. Je me suis intéressée à la botanique et à l’ornithologie pendant mes études. Je les ai faites à Caen, au bord de la mer, et cela me permettait d’aller regarder les oiseaux migrateurs et limicoles dans l’estuaire de l’Orne. J’ai beaucoup appris là-bas.

Ce qui m’intéresse, c’est l’axe santé environnement, c’est la raison d’être de mon entreprise.

J’ai créé ma structure en auto-entrepreneuse, Terriaque, en 2014. Au départ, la structure était vouée à la formation des pharmaciens, mais ma volonté était à terme de former en santé environnement.

Je souhaite faire avancer les choses d’une manière plus optimiste et participer à la sensibilisation aux bienfaits de la nature sur notre santé physique et mentale.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

J’ai d’abord connu le Graine sur internet en effectuant des recherches. Puis, via le réseau ISEE, j’ai approfondi la question et les formations de formateurs en santé environnement m’ont grandement intéressée.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Je propose des animations et des formations en santé environnement. Cela porte sur l’air intérieur, les perturbateurs endocriniens, la pollution atmosphérique, le changement climatique… tout cela relié à la santé. J’ai aussi créé une animation plus généraliste, pour découvrir les liens entre la santé, la biodiversité, et le changement climatique, qui reprend en partie le concept de « One Health », une seule santé.

Les animations sont à destination du grand public, et les formations à destination des professionnels de santé (les pharmaciens par exemple).

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Je trouve les passerelles entre le Graine IdF et le réseau ISEE intéressantes. C’est une façon d’approcher la santé environnementale qui est différente de la mienne. J’apprécie l’angle de vue positif des interventions portées par le Graine IDF.

Je suis également intéressée par le catalogue de formation du Graine.

Aussi, je souhaite renouer avec tout ce qui est botanique et ornithologie et apprendre à connaître d’autres disciplines.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Je souhaite que l’EEDD soit tellement intégrée qu’on ne la voit plus. Qu’elle soit naturelle. Que la prise en compte de tous les enjeux environnementaux soit devenue une évidence. Que l’émerveillement que la nature procure devienne partie intégrante de notre éducation et de notre culture.

Interview nouvelle structure adhérente : Stéphane Castel, Nature animations

Stéphane Castel

Nature animations

Chaque année, le Graine Île-de-France accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est Nature animations qui rejoint le réseau.

Stéphane Castel nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du Graine Île-de-France.

Qui êtes-vous ?

Je suis Stéphane Castel, animateur environnement depuis 2012. J’ai créé Nature Animations en juin 2021 dans le but de monter des projets d’animation EEDD dans les écoles du 92, 78 et 75. Je me charge d’animer les séquences pédagogiques pour un public allant de la crèche au lycée.

Nature Animations a aussi employé une personne en CDD au printemps 2022 pour m’appuyer en ces mois les plus chargés de l’année.

Comment avez-vous connu le réseau du GRAINE Île-de-France ?

La structure où je travaillais auparavant était adhérente du Graine Île-de-France. J’ai ainsi suivi plusieurs formations proposées par le Graine entre 2014 et 2021.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Nature Animations œuvre dans un objectif de sensibilisation et vulgarisation de la nature et de l’environnement pour l’ensemble des publics scolaires et hors scolaires. Plus que des interventions ponctuelles, nous préférons monter des projets qui s’inscrivent sur la durée: c’est plus intéressant et la dynamique est plus durable.

Nous nous intéressons aux milieux naturels proches des écoles : ce que l’on peut trouver dans la cour de récréation et aux alentours de l’établissement  (forêts, bords de Seine…). Une fois rentrés, nous discutons des espèces et écosystèmes rencontrés lors des sorties.

Nous menons également des actions de développement, notamment la mise en place de jardins avec une école et un accueil de loisirs.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Le Graine permet de créer une synergie entre acteurs de l’EEDD, ce qui permet la mise en place d’actions communes, le partage de connaissances, de compétences, mais aussi d’outils pédagogiques. Faire partie d’un réseau permet de rencontrer d’autres acteurs de l’EEDD pour créer des projets ensemble.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Je souhaite que les actions d’EEDD soient variées, qu’elles s’adressent à l’ensemble des publics afin d’être profitables à tous et pour tous.

Lorsque je dis « tout public », je pense notamment à l’âge et au milieu social : les actions se focalisent trop souvent sur des publics aisés ; les publics populaires sont parfois oubliés. Je souhaite qu’en 2030 des actions soient mises en place en faveur des secteurs défavorisés car eux aussi ont un rôle à jouer dans la transition écologique.

Enfin, j’espère que le Graine IdF permettra l’énergie et la synergie pour que tous les efforts convergent vers l’objectif commun qu’est l’EEDD.

Assemblée générale 2022 du Graine Île-de-France

Nous sommes ravi·e·s au niveau de l’équipe salariée et du Conseil d’Administration de nous retrouver enfin en vrai, en présentiel après deux années où nous avons dû organiser les AG en visioconférence.

Pour vous inscrire, c’est par ici !

Au programme :
10h : Accueil au RER A Poissy
10h30-12h : Balade pour rejoindre la Maison des Insectes en passant par le Parc du Peuple de l’Herbe
12h-14h : Déjeuner – pique-nique sorti du sac
14h-15h15 : Activités
15h30-17h15 : AG Statutaire
17h30-18h45 : Activités
19h : Apéro

Lieu :
Maison des Insectes de l’OPIE
Parc du Peuple de l’Herbe
718, avenue du Docteur Marcel Touboul 78955 Carrières-sous-Poissy

Des bus vous y mèneront depuis la gare ferroviaire de Poissy (RER A), suivre ”Gare Nord” :
> Ligne n°1 – Arrêt Les Oiseaux – Parc du Peuple de l’herbe
> Ligne n°2 : Arrêt Maison des Insectes – Parc du Peuple de l’herbe

Renouvellement d’adhésion :
Pour les adhérent·e·s qui n’ont pas encore renouvelé, c’est le moment !
Histoire d’être à jour pour l’Assemblée Générale du 10 juin 2022 et vous permettre de participer aux décisions.

Le renouvellement est possible en téléchargeant le bulletin au format papier et en nous le renvoyant, ou directement sur la plateforme HelloAsso

Donner son pouvoir :
Pour les adhérents à jour de leur cotisation, si vous n’êtes pas présent·e lors de l’Assemblée Générale, vous pouvez donner pouvoir à un·e autre adhérent·e. Pour cela, merci de bien vouloir télécharger ce document et nous le renvoyer.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande de renseignements : clement.charleux@graine-idf.org

Nous espérons vous compter nombreux·euses parmi nous !

Interview nouvelle structure adhérente : Pauline Annoni, Fondation d’entreprise Rustica

Pauline Annoni

Fondation d’entreprise Rustica

Chaque année, le Graine IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est la Fondation d’entreprise Rustica qui rejoint le réseau.

Pauline Annoni, responsable de la Fondation d’entreprise Rustica, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du Graine

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Pauline Annoni, je suis responsable de la Fondation d’entreprise Rustica depuis juin 2021. La Fondation a été créée par la société éditrice de l’hebdomadaire de jardinage Rustica. Son objectif est d’accompagner les citoyens dans des pratiques de jardinage naturelles et respectueuses de l’environnement, et plus largement de les sensibiliser aux enjeux de préservation de la biodiversité via le jardinage. Nous avons deux activités : le financement de projets associatifs ou de recherche, et le développement d’actions pédagogiques.

Comment avez-vous connu le réseau du Graine Île-de-France ?

L’été dernier, nous avons réalisé un mapping des structures travaillant dans l’EEDD ou opérant des projets. Nous avons très vite pris connaissance de l’existence du Graine IdF, et nous sommes d’ailleurs aperçu que beaucoup de nos contacts étaient déjà adhérents.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Pour cette première année, nous avons développé un kit pédagogique pour sensibiliser les élèves de cycle 3 (CM1-CM2) aux enjeux du développement durable. Il s’adresse aux classes qui peuvent avoir accès à un jardin, et propose, en cinq séquences, de passer de la compréhension de l’écosystème à une meilleure connaissance des leviers d’action pour préserver la biodiversité. Le kit a été diffusé aux adhérents du Graine IdF en mars, il est également téléchargeable sur notre site internet.

Nous soutenons aussi des actions d’EEDD mises en œuvre par d’autres acteurs. Nous accompagnons actuellement l’association bretonne Vert le Jardin qui a créé un jardin pédagogique dans le quartier de Pen Ar Strat, à Brest. Ce projet participatif impliquant deux écoles élémentaires riveraines entre dans sa deuxième année. La Fondation finance des interventions pédagogiques à destination des élèves.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le Graine ?

Nous avons vraiment besoin d’être en contact avec des acteurs de terrains. Quoi de mieux qu’un réseau pour cela ? Cela porte ses fruits : nous avons rejoint le Graine IdF en janvier et j’ai déjà rencontré deux adhérents pour échanger sur nos pratiques.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Nous souhaitons que, dans les établissements scolaires, une politique d’EEDD soit clairement affichée et accessible pour les élèves, qu’ils puissent en savoir plus sur les ODD et comment se mobiliser à leur échelle pour les atteindre… et que les expériences de nature proposées dans le cadre de l’EEDD se généralisent sur tout le territoire.

Interview nouvelle structure adhérente : Sylvie Delaroche-Houot, ANEGJ

Sylvie Delaroche-Houot

ANEGJ

Chaque année, le GRAINE IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est l’ANEGJ qui rejoint le réseau.

Sylvie Delaroche-Houot, chargée du développement, de la formation et des projets, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du GRAINE.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Sylvie Delaroche-Houot, je suis chargée du développement, de la formation et des projets à l’ANEGJ. Je suis par ailleurs animatrice, formatrice et consultante en éducation au goût et à l’alimentation.

L’Association Nationale pour l’Éducation au Goût des Jeunes, créée en 2012, a pour mission de rassembler sur le territoire national les acteurs de l’éducation au goût et à l’alimentation. L’objectif est de faire connaitre et reconnaitre l’approche sensorielle en alimentation comme une éducation complémentaire à l’éducation nutritionnelle et intégrée dans l’éducation à l’alimentation.

Pour réaliser cette mission, notre réseau de membres anime des groupes de travail et favorise des échanges de pratique sur l’éducation au goût. Il met en place des projets et des formations en éducation au goût et à l’alimentation, et des activités d’animation de réseau. Il rassemble une trentaine de membres sur le territoire national.

Comment avez-vous connu le réseau du GRAINE Ile-de-France ?

Anne Didier Petremant, membre du conseil d’administration, fondatrice et directrice de l’association De mon assiette à notre planète, nous a fait connaitre le Graine IDF et nous a suggéré de nous rapprocher de ce réseau. Indépendamment de cela, nous recherchions des réseaux d’acteurs qui abordent l’alimentation du point de vue environnemental et avec lesquels il nous semblait intéressant de s’associer pour faire aussi connaitre l’approche sensorielle dans l’alimentation comme manière de sensibiliser les personnes à l’alimentation durable.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Nous ne faisons pas d’EEDD au sens large, nous travaillons plus particulièrement à faire des liens, à comprendre comment l’approche sensorielle en alimentation est au service de la compréhension et de la mise en œuvre de l’alimentation durable.

Presque tout le reste en découle. L’approche alimentaire est un moyen de toucher tous les autres sujets sur le développement durable.

La problématique est la suivante : comment faire pour que le mangeur fasse le lien de la terre à l’assiette et envisage l’implication de ce lien ?

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Nous souhaitons mutualiser les compétences et identifier un pôle d’acteurs que nous pourrions faire monter en compétence sur le sujet de l’approche sensorielle en alimentation. Et inversement, nous souhaitons accompagner à mettre l’approche sensorielle dans les activités d’éducation à l’environnement des acteurs du secteur.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Dans le champ de l’alimentation durable, il y a une prise de conscience très forte et je souhaite que les moyens institutionnels, humains et matériels soient donnés aux acteurs de terrain qui animent des formations et accompagnent les collectivités territoriales dans les champs de de l’alimentation durable.

Je souhaite qu’en 2030, l’ensemble des acteurs de ces différentes éducations dans les champs de l’alimentation (nutritionnelle, sensorielle, durable) puissent se réunir autour d‘actions concertées où chacun a sa place.

Je souhaite enfin, que nous valorisions tout ce qui existe en matière d’outils, de projets et de formations, avant de récréer ce qui existe déjà !

Interview nouvel adhérent : Yann Chapin, LAB3S

Yann Chapin

LAB3S

Chaque année, le GRAINE IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est Le LAB3S qui rejoint le réseau.

Yann Chapin, directeur de l’association, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du GRAINE.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Yann Chapin, je suis le directeur de l’association LAB3S (Sols, Savoirs, Saveurs). Le LAB3S est association qui a été cocréée par des collectivités territoriales ; des instituts de recherche et des acteurs de l’économie sociale et solidaire dans le but de travailler sur le lien entre la recherche scientifique et les autres acteurs pour monter des projets communs qui puissent être des solutions aux problématiques de la transition écologique.

Comment avez-vous connu le réseau du GRAINE Ile-de-France ?

J’ai connu le GRAINE Île-de-France lors du précédent poste que j’ai occupé au sein d’une structure qui produisait des revues pédagogiques et qui avait fait un numéro sur l’éducation à l’environnement.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Les actions sont multiples.

De façon globale, nous travaillons autour de l’écologie urbaine (agriculture urbaine, sols) et de l’alimentation (de la fourche à la fourchette).
Nous sommes situés à Bondy, nous sommes une sorte de mini cité des sciences made in Bondy. Nous travaillons sur un site de l’institut de recherche et développement (IRD) et sommes donc en lien avec une communauté de chercheurs scientifiques. Nous nous reposons sur cette collaboration pour créer des animations qui prennent la forme d’ateliers. Nous disposons également d’un jardin pédagogique comme support de nos animations.
Nous accueillons les jeunes comme les adultes.
Nous sommes également en train de mettre en place un parcours pédagogique (sous forme de panneaux) sur les thématiques des sols, des services écosystémiques du ver de terre, de la question de biodiversité. Il y aura 9 panneaux d’ici fin décembre pour que le support du jardin soit complet.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Nous animons nous-même un réseau d’acteurs autour de l’agriculture urbaine et l’alimentation durable, et la question du réseau est dans notre ADN. Nous souhaitons donc faire réseau pour tout ce que cela peut apporter (interactions, projets réseaux).
Aussi, même si nous faisons beaucoup de sensibilisation, ce n’est pas vraiment notre métier premier. Nous sommes donc dans l’envie de nous mettre en lien avec les professionnels du secteur.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Pour 2030, je souhaite que l’éducation à l’environnement soit généralisée dans toutes les sphères, que ce soit aussi bien au niveau de l’éducation populaire qu’au niveau de l’éducation nationale.

Interview nouvel adhérent : Thomas Thieulin, Ecocityzen

Thomas Thieulin

Ecocityzen

Chaque année, le GRAINE IdF accueille de nouveaux adhérents ! Aujourd’hui, c’est Ecocityzen qui rejoint le réseau.

Thomas Thieulin, Co-fondateur de l’association, nous présente les actions menées et nous explique ce qui a motivé la structure à rejoindre le réseau du GRAINE.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Thomas Thieulin, je suis le co-fondateur de l’association Ecocityzen, une association créée avec Caroline Olivier en 2019. Avant de rejoindre Ecocityzen, j’ai travaillé pendant près de 15 ans dans une ONG. Ecocityzen a pour mission d’accompagner les citoyens vers un mode de vie plus durable tout en favorisant le lien social.

Comment avez-vous connu le réseau du GRAINE Ile-de-France ?

J’ai rejoint Ecocityzen en janvier de cette année. Caroline, elle, s’est lancée en avril 2019. Elle connaissait déjà bien l’écosystème EEDD. L’association avait déjà rencontré un membre du GRAINE pendant la période COVID, nous avons ainsi pu en apprendre plus sur les grandes missions du réseau.

Quelles actions EEDD menez-vous ?

Chez Ecocityzen, nous réalisons trois grandes missions :

  • Interventions auprès des écoles : Nous nous concentrons actuellement sur des sujets que nous maitrisons bien, notamment les déchets. Au niveau de la pédagogie mise en place, nous essayons de construire des échanges participatifs et de permettre à chacun de comprendre comment agir à son échelle.
  • Défis 0 déchet : Nous travaillons avec le territoire Paris Est Marne Bois. A travers le défi famille 0 déchet, notre démarche donne la possibilité d’agir collectivement pour une action éco-responsable. ous accompagnons des foyers (de 50 à 80 familles) sur six mois pour leur permettre d’adopter une consommation plus responsable tout en réduisant leurs déchets.
  • Solutions de compostage : Nous proposons à la fois des activitésde sensibilisation du grand public et l’installation de composteurs partagés ou en pied d’immeuble. Grâce à cetaccompagnement, la plupart des familles réduisent entre 20 et 40% de leurs déchets.
  • Réalisation d’événements éco-responsables : Nous organisons la prochaine bourse au vélo à Charenton-Le-Pont. Nous avons également déjà organisé une balade urbaine qui alliait découverte de l’environnement et ouverte aux personnes en situation de handicap.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre le GRAINE ?

Nous voulions rejoindre le GRAINE Île-de-France à la fois pour partager, échanger sur nos pratiques respectives, approfondir les connaissances et en accueillir des nouvelles. Enfin, étant une jeune association, faire partie du réseau est une bonne manière de se faire connaître, de bénéficier d’opportunités et de l’effet de groupe.

Que souhaitez-vous pour l’EEDD d’ici 2030 ?

Je souhaite que d’ici 2030, la réalisation de projets collectifs ambitieux et à impact se multiplient pour transformer la société autour de sujets qui nous rassemblent.